Les Eléonores de Provence: «Former est une nécessité» L’essor
Les Eléonores de Provence fêtent leurs dix ans. Engagées dans la préservation du patrimoine provençal, ces femmes chefs d’entreprise misent sur la transmission et la formation
L’avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leur rêve. » Les Eléonores de Provence sont nées un 8 mars 2008. Dix ans après, elles gardent les mêmes fondamentaux: préserver le patrimoine provençal, travailler dans la qualité et le respect des vignes, transmettre et jouer la carte de la solidarité. Pas besoin de leur demander si elles croient en la beauté de leur rêve, Ca se lit sur leur visage. Elles ont célébré leur anniversaire au Château Sainte-Roseline jeudi. Quelles sont leurs ambitions pour les dix prochaines années? Aurélie Bertin, la nouvelle présidente de l’association, met l’accent sur la transmission. Selon les Eléonores, former est un enjeu majeur.
À quoi les Eléonores vont-elles travailler cette année ?
La transmission nous anime depuis le début mais cette année, nous allons nous y atteler encore plus. La formation est notre priorité et pour les années à venir. L’enjeu est majeur. On travaille à notre avenir. C’est une nécessité absolue.
Pourquoi la formation estelle si fondamentale ?
Parce qu’on peine à recruter. On a du mal à trouver des cavistes, des tractoristes... Alors qu’on a des métiers fabuleux. Il faut les montrer.
Comment allez-vous procéder ?
Une action va être menée au niveau national avec la création d’une brochure expliquant ce que sont nos métiers. Nous irons dans les salons et forums étudiants du Château Mentone sera notre chef de file sur cette action. Nous nous associons à la dynamique du Cercle des femmes de vin qui regroupent les femmes engagées dans les dix appellations françaises.
La cartographie des Eléonores est votre seconde priorité... Travailler sa visibilité est un éternel travail. La cartographie des Eléonores de Provence vise à présenter chacun de nos domaines et toutes les activités que l’on y trouve, de la dégustation à la visite de cave, en passant par la fermeauberge ou la randonnée. On monte aussi des soirées dégustations pour aller à la découverte d’autres appellations, on échange avec d’autres vigneronnes de France. C’est une bonne manière de se tenir informées de ce qui se passe.
Solidaires plutôt qu’adversaires, c’est un bon moteur ?
Ca fait partie de notre socle de valeurs et la solidarité s’exprime Jean Flores, directeur du Théâtre de Grasse.