«Ça part de l’envie de mieux vivre »
plateau sont pesées, puis représentées par des balles de ping-pong – selon un calcul mathématique – dans une jauge, qui figure ainsi la quantité d’aliments gaspillés. « Ces différentes installations ont permis une réelle amélioration », s’enthousiasme Flore Dunac, professeure de physique-chimie. À tel point qu’à la cantine, même les écrans installés le long de la file d’attente fonctionnent, à l’instar de toutes les ampoules de l’école, à basse consommation.
Économie sur la facture d’électricité
Des investissements qui portent leurs fruits: il y a deux ans, la facture d’électricité de l’établissement s’élevait à cent mille euros par an. Aujourd’hui, la note est moins salée : elle avoisine les soixante-dix mille euros. Et désormais, Fénelon va encore plus loin. En septembre, un nouveau bâtiment de 2 000 m ² a été inauguré dans son enceinte. Un édifice construit aux normes RT2012, imposées par l’État, visant à réduire la consommation énergétique. Paul Longobardi, élève en seconde « Chez moi, j’en parle beaucoup et depuis que je suis écodélégué, j’essaye de faire en sorte que l’on soit plus écolo à la maison. Aujourd’hui, on trie nos déchets. J’ai souhaité être écodélégué, parce que l’écologie est une cause qui m’est chère, la pollution n’est pas quelque chose de correcte. C’est pour ça que je me suis directement engagé dès que j’ai appris qu’il y avait des initiatives en faveur du développement durable. On essaye de faire en sorte que Fénelon soit le plus écologique possible. » Roxanne Fauquet, élève en 1re S « Ma mère m’a sensibilisée, dès l’enfance, à la cause de l’environnement et, aujourd’hui, ça fait partie de mon éducation. Quand j’ai vu qu’a Fénelon aussi c’était une cause importante, j’ai foncé car c’est totalement ce que je veux. Ça me tient vraiment à coeur d’améliorer le monde. Et ça s’inscrit aussi dans mes projets professionnels. Ma mère, je pense, est très fière de moi, du fait que je m’investisse autant car je sais qu’elle était comme ça quand elle était plus jeune. C’est dans la culture de ma famille. » Flore Dunac, professeure de physique-chimie
« J’ai proposé à mon chef d’établissement, de faire quelque chose pour mieux vivre à Fénelon. Du point de vue de la santé, de l’entraide, de l’énergie, de la construction d’un bâtiment à énergies positives. J’ai proposé ça à des élèves qui ont été formidables et, petit à petit, ensemble, on arrive à faire de grandes choses. Ça part vraiment de l’idée de mieux vivre et de donner l’envie aux autres de mieux vivre aussi. »