Le fonds d’atelier de Baboulène mis en vente
Samedi à l’Hôtel des ventes, une centaine de dessins, tableaux et lithographies du maître toulonnais sera dispersée dans la commune où il a vécu. Succès programmé pour vente unique
Àpartir de 14 heures ce samedi, l’Hôtel des ventes de la ville va rassembler de nombreux passionnés d’art… et des oeuvres de l’artiste Toulonnais Eugène Baboulène : une centaine de lots au total. Né en 1905, ce peintre figuratif est décédé à Toulon en 1994 et laisse derrière lui une profusion de tableaux, dessins, lithographies… « C’est l’une de ses héritières qui a souhaité mettre en vente l’ensemble du fonds d’atelier », explique Alexandre Arnaud, clerc de commissaire-priseur, travaillant avec Me Richard Maunier qui présidera la séance. « Ce fonds comprend de nombreux dessins et lithographies ainsi que trois huiles sur toiles de 65/50 cm. Au total, une centaine d’oeuvres de Baboulène sera mise en vente. »
Amis du peintre
Mais le Toulonnais ne sera pas le seul artiste honoré samedi. Beaucoup d’autres dont les amis du peintre, lui avaient offert des oeuvres dédicacées, le représentant. Ces pièces seront mises également en vente. Chaput, Noël, Mara, Rin, Roux, Kermedis, Oudot, Moinet, Gal, Boulet, Palmiéri, Tamari, Grac Lalonde, Le Mercier, Duchien Clavé, Linossier, Combi, Lartigue… Des dizaines de tableaux, croquis et lithographies trôneront dans la grande salle de l’Hôtel des ventes. Au bas de beaucoup d’entre elles, une signature, un petit mot, une dédicace. Enfin, des pièces d’artistes côtés de la région seront disponibles à la vente. On retiendra une très belle nature morte de José Mange, un paysage sublime de Dieudonné Jacobs, une peinture provençale de Bernard Langrune ou encore une marine d’Alain Duperay, peintre encore vivant. Des oeuvres de Louis Lanza, un grand peintre provençal du XXe siècle, seront également présentées. Côté Baboulène, les experts recommandent ses dessins de Toulon et de Saint-Mandrier et surtout ses représentations de pointus varois et de poissons posés sur les tables d’antan.
Signé Baboulène deux fois !
« Parfois, Baboulène signait à la fois devant et derrière le tableau. Il donnait un titre à ses toiles et les datait. Il était très méticuleux », ajoute Alexandre Arnaud. Enfin, cette vente sera aussi l’occasion de découvrir de nouveaux talents comme Henri Seigle, peintre des années 40-50, dont les paysages énigmatiques donnent une touche très moderniste à la vente. Que les amateurs se le disent : cet événement « spécial Baboulène » ne se représentera pas. Dès samedi soir, une autre vente se profilera