Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Var-matin publie un hors-série consacré à l’assassinat de John F. Kennedy

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Lee Harvey Oswald était-il téléguidé? Par Castro, son héros ? Par l’URSS, où Oswald l’anticapita­liste a vécu 3 ans ? Par la CIA, Oswald étant un ex-Marine de l’armée? Par les amis du vice-président Johnson ? Par la mafia ? Par… Stop ! Aucune preuve. » Dans ce hors-série, vendu à partir d’aujourd’hui par Varmatin, François Dufour, auteur de L’Assassinat de JFK refuse de céder à la théorie du complot. Il s’appuie sur la déclassifi­cation cet automne des archives secrètes, 55 ans après les faits, pour rétablir la vérité sur ce qui s’est véritablem­ent passé le 22 novembre 1963 à Dallas. Les faits seulement, « pas les théories ni les thèses ». Soit « deux tueurs pour trois meurtres en deux jours, zéro complot ».

Le lecteur calé dans la limousine

Le véritable tour de force, c’est grâce à une mise en page soignée, de nous ramener au jour du drame, calé dans la limousine qui le conduit de l’aéroport Love Field de Dallas en direction du Dallas Market Center pour y déjeuner. On s’habitue à la vitesse lente de la Lincoln Continenta­l décapotabl­e, assis entre le fringant président et son épouse Jacqueline, si belle dans son tailleur rose avec un charmant bibi sur la tête. Le lecteur voit se profiler l’ombre de la cabine du tireur, installé au 5e étage du School Book Depository Building, à 80 mètres seulement de la voiture présidenti­elle, « une petite distance » qui facilite le tir… même si la première balle rate sa cible. Le récit se fait haletant. « Mon Dieu, ils ont tué Jack, ils ont tué mon mari, Jack, Jack!»

Dans les kiosques aujourd’hui

Les phrases chocs qui émaillent la journée du 22 comme les jours suivants sont toutes reprises. À chaque page, l’auteur ajoute les données qui éclairent la moindre zone d’ombre. Il s’attarde sur chaque protagonis­te, sans céder un pouce à la rumeur. Oswald qui s’offrit l’arme du crime, une carabine 6,5 mm Mannlicher­Carcano, pour 21 dollars, achetée par correspond­ance, l’assassin de l’assassin, Jack Ruby qui justifie son geste par un tonitruant « Tu as tué mon président, rat ! ». Séquence émotion, avec le salut quasi-militaire de JohnJohn, trois ans, à son père, le jour des funéraille­s. Il y a

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(Croquis d’audience Rémi Kerfridin) Me Gabriel Dumenil souhaitait voir la peine de Smaile Zairi réduite.
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