Rassemblement symbolique, hier
Les drapeaux rouges de la CGT s’agitent devant le bureau de poste du quartier Claret à Toulon. À la veille de sa fermeture définitive, une dizaine de syndicalistes et porte-paroles s’est rassemblée, hier matin, pour protester et surtout informer les riverains. Les premières réactions ne se font pas attendre. « C’est vraiment dommage », clame Claude Constant, retraité habitant dans le quartier. Selon lui, cette fermeture va avoir de gros impacts sur le quotidien des riverains et en particulier pour les personnes âgées. En effet, accéder aux services bancaires proposés par la Banque postale ne se fera qu’au bureau de poste du Pont-du-Las ou en centre-ville. La distribution du courrier, quant à elle, ne sera pas impactée.
« Des mesures à relativiser »
Pour compenser les fermetures des bureaux de poste, de nombreux points relais voient le jour (lire par ailleurs). Ces commerçants prennent en charge le courrier des riverains. Mais selon Francisca Santana, une syndicaliste, ces mesures masquent d’autres problématiques comme le manque de confidentialité et un impact sur la fréquentation des commerces de proximités. Selon Jean-Luc Pierree, un autre porte-parole, « La Poste a pour projet de passer de 17 000 bureaux de poste à 4 000 en 2022 ». Des propos complétés par Hervé Gennerino, secrétaire à la CGT «Il y a déjà 10000 emplois qui ont disparu en dix ans. » Il déplore qu’avec cette fermeture supplémentaire, c’est un emploi de plus qui est supprimé.