Vendredi
Le premier ministre s’affiche avec le maire Les Républicains de Toulouse Jean-Luc Moudenc. Celui-ci fait part de sa proximité avec Philippe et annonce qu’il accueillera bien volontiers des candidats LaREM sur sa future liste aux municipales de . On n’est pas plus aimable… Le but véritable du déplacement apparaît maintenant au grand jour. Le paysage politique semble se stabiliser à la gauche de Macron, la France insoumise y est impériale, Benoit Hamon est incapable de donner du souffle à son micro parti, François Hollande s’emploie à accélérer l’agonie du PS en multipliant les commentaires désobligeants à l’égard de ses responsables. Grisé par le succès tout relatif de son livre Les leçons du pouvoir, l’ex se voit à nouveau un destin. Les niçois pourraient utilement lui rappeler la visite de Nicolas Sarkozy dans leur ville en avril : interminable séance de signature de son dernier livre, assistance enthousiaste au meeting du square Albert er de Belgique, pléiade d’élus ralliés à sa cause et puis, bourre-pif en pleine extase, quelques semaines après, humiliante défaite à la primaire de son parti en n’étant même pas qualifié pour le second tour. En tous cas, rien à tirer pour Macron de ce salmigondis où chacun, persuadé qu’il occupera l’espace de gauche, cuisine sa petite soupe sur son petit feu. Par contre, la droite LR qui semblait avoir mieux tiré son épingle du jeu lors des dernières élections législatives, est térébrée par un mal abominable. Incapable de trouver une ligne idéologique crédible, elle attaque Emmanuel Macron de manière désordonnée. Les attaques contre la réforme de la SNCF, jugée pas assez brutale alors qu’elle cause déjà une grève interminable ou encore la défense des aides sociales alors que la dénonciation du