Bandol Littoral répond aux “félicitations” d’une adjointe au maire
Dans notre édition de mardi, nous rapportions les propos tenus en conseil municipal par l’adjointe Élodie Aymes, au sujet des deux restaurants situés au Capelan, dont l’ouverture prend du retard, notamment du fait d’un recours déposé par la Confédération Environnement Méditerranée. « Je pense que les associations de défense de l’environnement constituent un véritable contre-pouvoir démocratique, avait-elle dit. Mais il ne faut pas que le droit dégénère en abus!» Puis, elle avait tenu à « féliciter l’association Bandol Littoral qui a déclaré: “Dans l’intérêt général, il ne nous semble pas opportun de retarder l’exécution de ces rénovations ni l’ouverture de ces deux établissements par un recours”». Suite à cette “distinction”, l’association concernée, que préside Nathalie Caune, a tenu à lui répondre dans un communiqué : « Lors du conseil municipal du 14 juin, l’adjointe aux affaires juridiques a mentionné l’association Bandol Littoral en citant un courrier par lequel nous demandions des informations concernant les travaux prévus pour les restaurants Le Pescadou et Le Méditerranée. À cette occasion, elle
Journée internationale du rosé
Demain, à partir de h, quai du Port. a remercié les associations pour l’environnement de représenter un contre-pouvoir et, à notre étonnement, félicité particulièrement Bandol Littoral. Nous prenons acte de l’estime dans laquelle elle semble nous porter et l’invitons à le faire, de préférence, en dehors de l’hémicycle du conseil municipal. Peut-être ainsi nos propositions d’échanges pour la préservation du littoral en général et du Capelan en particulier, sollicitées depuis le mois d’octobre 2017, seront-elles entendues… Nous tenons également à rappeler à Mme Aymes que la société civile n’est pas un contre-pouvoir mais la base de la démocratie. Nous sommes, comme elle, citoyens par défaut et engagés par choix. Notre engagement est celui de l’environnement, de notre cadre de vie et de son maintien. A l’heure actuelle, où la prise de conscience de l’urgence écologique est centrale dans les débats, aussi bien dans ses enjeux mondiaux que locaux, il est inquiétant que des élus cherchent à stigmatiser et décrédibiliser les associations impliquées en leur prêtant des intentions politiciennes. » Voilà qui est dit.