Arts asiatique et provençal mis aux enchères samedi
Sculptures, peintures, objets précieux et meubles seront dispersés, samedi après-midi, à l’Hôtel des ventes. Dali, Courdouan, Madouro… Affiche exceptionnelle pour vente prestigieuse
Dès demain à 15 heures, le public pourra admirer, à l’Hôtel des ventes de Toulon, les 354 pièces qui seront mises aux enchères le lendemain. Oui, 354, c’est beaucoup, mais cette dernière vente avant les vacances d’été promet : une centaine de bijoux et pièces d’or seront dispersés et une centaine de peintures ont été sélectionnées. « Les oeuvres d’arts asiatiques et provençales constituent l’essentiel de la vente », explique Alexandre Arnaud, clerc de commissaire-priseur. La vente sera assurée – marteaux en mains – par Richard Maunier et Marie Trévoux. « C’est une vente majeure qui se profile avec des maîtres de l’art provençal comme Edouard-Louis Cauvin, Vincent Courdouan ou François Nardi », détaille Me Maunier. Quatre experts parisiens se sont penchés sur les oeuvres, dont beaucoup sont encore en transit entre la capitale et Toulon.
Céramiques Picasso !
Surtout, une importante collection de céramiques signée Madoura d’après Pablo Picasso sera présentée. Toutes ont été réalisées à Vallauris, où Picasso avait son refuge. Le maître y a mis sa touche tout près d’ici. De même, trois lithographies de Salvador Dali seront accrochées à Toulon. Les prix débutent à 200-300 euros. L’une d’elles représente Gala nue, de dos, dans un paysage surréaliste à admirer sous différents angles. Les amateurs d’art asiatique vont jubiler car des statuettes et des bustes sublimes seront dévoilés. Jardinières du Japon ou de Chine seront proposées à des prix de départ très abordables : entre 150 et 300 euros. Objets d’argenterie et verrerie vont également se succéder sous le marteau. Des montres anciennes et des bijoux (bracelets Cartier, bagues, broches, boucles d’oreille…) sont également prévus pour la vente.
Gorille en résine à partir de
Enfin, l’artiste Patrice Chobriat fera souffler un vent de modernité sur cette vente avec ses sculptures d’animaux sauvages : gorille géant en résine (à partir de 7 000 euros), panthère étirée, bison renfrogné, otarie joueuse et mammouth solitaire (à partir de 6 000 euros). Contemporain toujours, huit chaises, signées Gastone Rinaldi, retracent le design avant-gardiste des années 1960. Ces pièces risquent de prendre très vite de la valeur compte tenu de l’engouement actuel pour le vintage des années 1960-1970. Signalons enfin la présence, samedi, d’une très belle panthère en bronze d’André-Vincent Becquerel dont l’estimation franchit 8 000 à 10 000 euros. Et pourrait finalement s’arracher à dix fois plus.