GRAND PRIX F AU CASTELLET : TOURS DE CHAUFFE
Les F ont inauguré hier la nouvelle piste du Paul Ricard lors des essais libres du Grand Prix de France dominés par Lewis Hamilton. Autour du circuit, des milliers d’automobilistes ont vécu une journée de galère sur les routes. La préfecture a annoncé de
Une monoplace en feu, un pneu qui se détache en plein virage, des tête-à-queue à gogo... Qui a dit qu’on s’ennuyait sur un circuit de Formule 1 ? Les (rares) spectateurs sortis victorieux des bouchons monstres aux abords de l’enceinte en ont pris plein les mirettes hier après-midi lors des premiers essais libres du weekend. Les pilotes, qui n’avaient jamais couru dans les conditions du réel sur ce nouveau tracé du circuit Paul-Ricard, ont ainsi pu se jauger. Et, surtout, travailler sur les réglages moteur et aérodynamique en vue des qualifications de cet après-midi.
Les Bleus se comportent bien
À ce petit jeu, où le classement revêt un intérêt tout relatif, Lewis Hamilton a fait la meilleure impression. Le Britannique a réalisé un joli temps de référence au volant de sa Mercedes (1’32’231) et se positionne déjà comme l’un des grands favoris pour la victoire dimanche. Il a pourtant failli tout perdre lors de la première session, évitant de peu l’accrochage avec le Belge Stoffel Vandoorne (McLaren) sur la chicane Nord. Son coéquipier finlandais Valtteri Bottas ne sera sans doute pas loin, tout comme l’Australien Daniel Ricciardo (Red Bull). En embuscade, les Ferrari de Vettel et Räikkönen devront, elles, s’accrocher pour rester au contact, à moins que les ingénieurs n’aient trouvé dans la nuit les bons réglages. Car ce tracé, rapide dans sa première portion, devrait favoriser les Mercedes et les Red Bull. Et les Français dans tout ça ? Plutôt efficaces. Confiant sur ses chances ce week-end, Romain Grosjean (Haas) a prouvé qu’il faudra compter sur lui. Il a été le Tricolore le plus rapide en piste lors de chaque session (1’33’’318). Pierre Gasly (Toro Rosso), sur ses talons, n’a pas démérité (1’33’685). Enfin, Esteban Ocon (Force India) a été vu à la faute et n’a jamais pu se montrer à son avantage (1’34’’484). Mais les images marquantes de ce premier jour de compétition resteront la monoplace en flammes de Marcus Ericsson (Sauber) et le pneu « fou » de Sergio Pérez (Force India).
Frayeur pour Ericsson
Le Suédois a été la première victime du virage du Beausset. Après avoir perdu le contrôle de sa F1, il a percuté par l’arrière les barrières de sécurité. Quelques secondes plus tard, sa monoplace s’enflammait. Plus de peur que de mal pour le pilote Sauber, qui ne pouvait en revanche pas participer à la seconde session. C’est donc des stands qu’il a pu assister à l’incident inhabituel qui a frappé la Force India de Sergio Perez. Aux abords du virage de la Sainte-Baume, le Mexicain a eu la surprise de voir sa roue arrière gauche se détacher, puis le doubler ! Des péripéties qui n’ont pas troublé le moins du monde Lewis Hamilton, à son aise sous le soleil varois.
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Essais libres 1
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