Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Coup de théâtre pour la «Citez des talents »

- LÉA HERMANGE

La « Citez des talents » sera présente pour la toute première fois sur scène aujourd’hui à 16 heures à la médiathèqu­e Andrée-Chedid, puis une autre fois le vendredi 29 juin à 20 h 30 au musée Balaguier. « Je crois au pouvoir des mots pour prendre le pouvoir dans sa propre vie et c’est pour cela que ce projet m’a tant emballé », s’exclame Francine Di Mercurio, metteuse en scène de la pièce de théâtre « Passer’elles ». Au coeur de cette oeuvre, huit femmes de « Citez des talents », une associatio­n leur permettant d’obtenir des cours d’alphabétis­ation, monteront pour la toute première fois sous les feux des projecteur­s.

Faire vivre le texte

Tout débute en 2015 où ces femmes et d’autres encore se réunissent, une fois par semaine, lors d’un atelier d’écriture et y composent leur propre ouvrage La Passerelle des mots, inspirée de leur histoire. Elles arrivent alors à le faire publier en octobre dernier. Elles auraient pu s’arrêter là. Mais Naziha Safti, présidente de l’associatio­n depuis sa création en 2013, décide d’aller encore plus loin dans l’aventure. Elle veut « faire vivre ce texte sous la forme d’une pièce de théâtre ». C’est chose faite avec l’aide de Francine Di Elle seront sur scène aujourd’hui à  h à la médiathèqu­e.

Mercuri, qui a accepté avec grande joie ce projet. « Nous avons beaucoup ri, beaucoup pleuré et surtout travaillé la posture, la diction, la voix, la mémoire aussi, car il fallait apprendre le texte qui n’est pas dans la langue maternelle. Chacune a apporté ses capacités et sa présence pour produire cette pièce faite de témoignage­s, d’histoires de vies, de rupture, d’exil mais aussi d’enfance, de souvenirs heureux ou difficiles, de constructi­on, d’amour et de partage », confie la metteuse en scène. Pour une des comédienne­s de la troupe, cette pièce est vraiment un

symbole de transmissi­on et réception. « Les mots tirent leur sens de ceux qui les reçoivent. Ainsi, il reviendra à chaque spectateur de recevoir ceux de ce spectacle et de se laisser toucher l’un par l’autre pour que les mots prennent la place des maux », déclare-t-elle. La concrétisa­tion et l’aboutissem­ent d’un beau projet. Nous sommes a Volgograd, ancienneme­nt Stalingrad,

qui est le pays des moustiques… La pression est montée d’un cran pour ce deuxième match face à l’Islande (poule D). Une victoire nous propulsera­it vers la e place du groupe et un éventuel France- Nigeria en huitièmes qui forcément me fait rêver (le Nigéria l’a emporté hier - et pointe en position avec  points derrière la Croatie, Nldr). Lors du repas, nous avons assisté à la large victoire croate contre des Argentins décevants. Ce succès arrange nos affaires mais il faut gagner sinon on rentre à la maison.

La Croatie et Sochaux Pendant ce temps, la France engrange points et confiance et peut préparer son /e de finale qui sera le premier de la compétitio­n, samedi prochain. Il y a eu du mieux par rapport à l’Australie mais cette victoire est essentiell­e pour le capital confiance du groupe. La Croatie est quand même impression­nante. Maîtrise, sang-froid, qualité technique, joueurs de talents, collectif huilé… C’est l’équipe la plus séduisante depuis le début de ce mondial. J’ai une pensée pour notre ancien staff sochalien de  : l’entraîneur Hervé Renard qui n’a pas pu qualifier le Maroc malgré un niveau de jeu intéressan­t et Omar Daf, coach adjoint du Sénégal, que je félicite pour sa victoire face à la Pologne.

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(Photo DR)
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(Photo DR) Bernard Gines livre son témoignage depuis la Russie.

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