Le coup de volant, mais pas seulement
C’est le genre de rencontre qui vous fait gagner une bonne vingtaine d’années. En pénétrant hier au coeur de l’écurie Trident, on aurait juré revenir dans les années . Cheval cabré posé sur le coeur, le jeune homme qui nous a accueillis après sa séance d’essais du matin ressemble en effet à s’y méprendre à celui qui s’est brillamment illustré ici même en . Même regard, même sourire et surtout même gentillesse, le jeune Giuliano Alesi n’a incontestablement pas seulement hérité du coup de volant de son papa. Un papa qui, en plus de lui transmettre toutes ses qualités, lui a aussi appris à ne surtout pas confondre vitesse et précipitation.
« Je serai toujours un Alesi »
Calme, posé, Giuliano fait preuve d’une étonnante maturité pour son âge ( ans). « La F est la dernière chose à laquelle je pense, annonce celui qui entame sa troisième saison en GP. Ça me mettrait trop de choses en tête, et il faut l’encombrer le moins possible. »Et s’encombrer inutilement les méninges n’est définitivement pas son truc. Alors ce n’est certainement pas la question sur les facilités liées à son héritage qui le perturbera. « Je suis né Alesi, je serai toujours un Alesi. Mon père s’est fait un nom et a laissé une très bonne image, je ne vois comment ça serait un inconvénient ». Oui, c’est en effet plutôt une formidable qualité à cultiver. Alors peu importe si l’on n’est pas remonté au coeur des années , car avec une rencontre aussi rafraîchissante, on en aurait presque gagné une bonne vingtaine d’années.
une Ferrari ? Même si vous ne souhaitez surtout pas brûler les étapes, une petite voix au fond de vous doit avoir envie de le voir porter ces couleurs qui vous sont si chères…
Les couleurs, il les a (Giuliano fait partie de l’Académie Ferrari, Ndlr). Maintenant, c’est au mérite que ça va se jouer. Il faut qu’il mérite de monter d’un niveau, et aujourd’hui, pour lui, ça serait de passer en Formule .
Après trois saisons en GP, ça serait la suite logique. Justement, ces