Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Jean Todt: «J’ai beaucoup de bons souvenirs ici»

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Quarante-sept ans après avoir vécu les débuts du circuit Paul-Ricard, Jean Todt assistera à son premier Grand Prix de France en tant que président de la Fédération internatio­nale automobile (FIA). Un moment forcément particulie­r.

La France retrouve enfin un Grand Prix de Formule . La fin d’une anomalie?

C’est dommage qu’il y ait eu cette interrupti­on de dix ans. La France a toute légitimité pour faire partie du calendrier des plus grandes épreuves internatio­nales de l’automobile. Nous avons une course historique d’endurance, les -H du Mans, un rallye, une course de Formule électrique. Il est logique que la France, qui a vu naître le sport automobile et a une industrie automobile prospère, soit présente. Je me félicite qu’il y ait eu un tel enthousias­me autour de ce projet. Christian Estrosi a été un élément déterminan­t pour faire en sorte que tous les éléments soient réunis et que ce Grand Prix de France revienne.

Quels sont les éléments qui ont permis ce retour ?

Il faudrait le demander aux organisate­urs. La FIA est présente dans  pays. Le conseil mondial donne l’accord définitif pour le calendrier une fois que tous les éléments ont été réunis. En tant que Français, j’ai peut-être pu avoir une oreille un peu plus attentive. La France fait partie des pays qui justifient totalement l’intégratio­n d’un Grand Prix de Formule .

Le Paul-Ricard est un circuit que vous connaissez bien. Quels souvenirs en gardez-vous ? Je me souviens du début des années soixante-dix. J’étais à l’époque coéquipier de rallye. L’ancien Premier ministre préside désormais la commission constructe­urs de la Fédération internatio­nale de l’automobile (FIA). Comme un poisson dans l’eau au Castellet, François Fillon a découvert les installati­ons du Grand Prix hier. « Je suis très heureux que la Formule  retrouve la Jean-Pierre Paoli avait été chargé par Paul Ricard de la constructi­on du circuit. J’étais venu sur place avec un groupe d’amis. Il y avait François Mazet et Jean-Pierre Jabouille notamment. J’ai de bons souvenirs ici, et j’ai participé à l’organisati­on du premier Grand Prix en . C’est moi qui apportais les temps aux équipes ! J’ai eu des liens avec Paul et Patrick Ricard, avec l’assistante de Paul Ricard, Danièle Depetris, qui était

très présente. Je me souviens aussi d’avoir mené ici un programme d’initiation à la conduite avec Jacques Dutronc !

Christian Estrosi souhaite que le Grand Prix de France devienne

François Fillon sort de son silence

France », assure ce passionné de compétitio­n automobile. « C’était une grande injustice que le pays qui a vu naître le sport automobile soit privé de Grand Prix. Tout était prêt en  pour le retour de la F au Castellet, si le gouverneme­nt de l’époque n’avait pas fait preuve d’une opposition sectaire. Grâce aux collectivi­tés locales menées par Christian Estrosi, à l’engagement de la FFSA, à Éric Boulier, le directeur de McLaren F, à Gilles Dufeigneux et à l’énergie positive de Jean Todt, cette faute a été réparée et les très nombreux Français passionnés de sport automobile vont être comblés. »

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