L’épilogue du contentieux avec Cari
Le litige entre la Ville et le groupement Cari / Altaréa / Cogedim arrive (enfin) à son terme. Souvenez-vous : ce groupement d’entreprises s’était vu attribuer, sous la mandature d’Arthur Paecht, la délégation de service public (DSP) pour la construction d’un nouveau port de plaisance. Un contrat que la majorité Vuillemot avait résilié en , au motif que le délégataire n’avait pas débuté les travaux dans les délais impartis. « La Ville, rappelle le maire, avait proposé par deux fois au groupement, de prendre à sa charge le surcoût lié à la dépollution du site. Puis, malgré deux mises en demeure, l’entreprise n’avait pas démarré les travaux. Pour la défense des intérêts de la Ville, nous avions dû arrêter la DSP. Eux ont estimé que ce n’était pas réglementaire et nous avaient attaqués au tribunal. Le tribunal a estimé que ça l’était, mais nous a déboutés de notre demande de dommages et intérêts. Par la suite, le tribunal a désigné un expert qui a évalué le coût des études réalisées par Cari à , millions d’euros ». Et dans son jugement rendu le mai dernier, la cour administrative d’appel a condamné la Ville à rembourser cette somme. S’y ajoutent des intérêts et des dépens qui portent la somme à , millions, à régler avant le juillet. La Ville peut faire face dans la mesure où elle a provisionné (depuis ) la somme de millions, dans l’attente du jugement définitif. Cela étant, l’annonce de cette conclusion de l’affaire a amené Sandra Torres (LR) à renouveler ses critiques : « Après le litige à plus de millions avec Q-Park concernant les parkings, et les millions dus à Cari, il vous reste le contentieux avec la société Sifa (2e délégataire dont le contrat pour le port de plaisance a été résilié en ) et celui sur le bail de la salle Apollinaire. Je continue donc à m’interroger sur la capacité de cette municipalité à appréhender les grands dossiers »...