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La qualité de la rénovation urbaine de Toulon reconnue nationalement
« Ça fait douze ans qu’on travaille et on ne s’est pas trompé », se réjouit Hubert Falco. Avec quelque quatrevingt-dix immeubles démolis dans les quarante hectares du centre ancien, il ne valait mieux pas. La bonne nouvelle qui provoque ces propos du maire de Toulon, c’est la remise, à la Ville, du Trophée d’or de la meilleure rénovation urbaine décerné par le quatrième Sommet immobilier, aménagement du territoire et infrastructures (Siati). La structure et ses six cents spécialistes et décideurs ont effet choisi de récompenser Toulon notamment en raison de son plan de rénovation urbaine, mais également de« sa gouvernance habile des partenariats ».« Nous n’étions pas habitués à recevoir des trophées, mais cette fois, ce n’est pas Bordeaux, ce n’est pas Lyon, c’est Toulon ! », s’enflamme Hubert Falco, convaincu que la ville va désormais dans le bon sens, grâce à « un travail collectif », soucieux, assure-t-il des deniers publics. « Il a fallu se battre », insiste le maire de Toulon. Résultat : « On n’est pas quatrième, on n’est pas troisième, on est premier ! », clame le premier magistrat, qui, dans le même temps, dit ne « pas faire cocorico »:« Ce n’est pas terminé : il reste du travail. »
Restos du Coeur cherchent bénévoles
L’association départementale des Restos du Coeur du Var recherche deux à trois bénévoles pour renforcer son équipe approvisionnements dont l’entrepôt est situé dans la zone industrielle La Garde-La Farlède. Avec le concours des équipes approvisionnement, entrepôt, transport et des centres de distribution, les bénévoles devront assurer la gestion informatique des flux entrants et sortant de l’entrepôt (commande pour l’entrepôt et préparation des livraisons pour les centres) ; gérer les commandes de l’antenne à destination des entrepôts nationaux ; définir les quantités à préparer pour les centres de distribution ; gérer les dons reçus par l’entrepôt et les utiliser, dans la mesure du possible, à la place des produits du national (substitution) ; réaliser l’inventaire annuel de fin d’exercice et optimiser au mieux les coûts (optimisation des stocks, flux de commande…). Pour tout renseignement ou candidature, joindre Michel Cotten au .....
Le directeur départemental de la sécurité publique avait de quoi afficher un large sourire hier matin à l’occasion de la présentation de Tara, la nouvelle vedette maritime de la police nationale dans le Var. « C’est l’aboutissement d’un long combat», s’est félicité Henri Castets qui a pu compter sur le soutien de plusieurs élus varois. On vous explique pourquoi la police a fait l’acquisition de ce bateau (12 mètres), amarré à Toulon.
Parce que les îles du Var sont situées en zone police
Depuis plus de trois ans, et la fin de service de la vedette Sainte-Anne II , la police ne disposait plus de moyens nautiques dignes de ce nom, alors que les îles du Levant, Port-Cros, Porquerolles, l’archipel des Embiez et l’île de Bendor font partie du territoire de villes situées en zone police (en l’occurrence Hyères, Six-Fours et Bandol). « Nous avons eu de grandes difficultés pour assurer nos missions », reconnaît Henri Castets.
Pour ne plus dépendre des autres
Les forces de l’ordre devaient alors solliciter les moyens auprès des autres administrations (Marine, gendarmerie maritime, etc.), voire même utiliser les navettes de transport collectif. Avec Tara, les policiers retrouvent leur pleine autonomie : « missions d’ordre et de sécurité, constatations judiciaires », etc.
Pour éviter le scénario de l’attentat d’Utøya
Henri Castets a rappelé le scénario de l’attaque sur l’île d’Utøya (Norvège) en 2011. L’intervention des forces de l’ordre avait été ralentie faute de moyens nautiques adaptés et l’attentat avait fait 69 morts. « Avec cette vedette, nous sommes en mesure de transporter une équipe de première intervention avant l’arrivée des moyens spécialisés», souligne le patron de la police nationale dans le département.
Pour un tas d’autres futures raisons
La vedette de la police est intégrée au dispositif de l’action de l’État en mer (AEM), piloté par le préfet maritime. Sauvetage en mer, lutte contre les trafics et la pollution, contrôle des pêches… De quoi envisager des opérations coordonnées avec d’autres administrations. « Cette coopération est la preuve d’une confiance mutuelle », se réjouit d’avance le contre-amiral Pierre Vandier, adjoint au préfet maritime.