Où l’on reparle des parkings
Depuis «l’affaire» des vrais/faux tarifs exorbitants entre la troisième et quatrième heure de stationnement sur le bord de mer (voir nos éditions précédentes), le sujet des parkings à Sanary n’est plus tout à fait anodin. Même quand il s’est agi, d’abord, de parler d’un vieux dossier. En l’occurrence, le projet de la Ville de créer un parking longue durée sur le site dit Carbone, situé entre le chemin de la Buge et la rue JeanCarbone, « pour offrir des possibilités de stationnement plus faciles et plus économiques aux actifs sanaryens ». A ce propos, il a surtout été précisé, « afin de faciliter l’accès au centre ancien depuis le parking », qu’une liaison piétonne serait aussi créée entre les rues Tassy et Barthélémy de Don. Ce qui n’a pas été du goût d’Olivier Thomas, lequel a carrément accusé le maire de vouloir «porter atteinte au coeur historique de Sanary, une enceinte du XVIIe siècle!» L’opposant a aussi douté que le futur parking ne soit pas utilisé « par d’autres personnes que les habitants ou ceux qui y travaillent ». Le maire a dû finalement préciser que « ce parking longue durée sera fait pour les gens qui travaillent et ceux qui résident au centreville. Plus vous resterez, moins vous payerez. Quant au cheminement, l’objectif sera de raccourcir pour le piéton la distance entre le parking Carbone et le centre-ville. »
Quatre amendements « parking » proposés… et rejetés
Quelques minutes plus tard, le même Olivier Thomas en remit une couche, sur l’aspect horodateur cette fois. « Notre groupe veut présenter quatre amendements : l’instauration d’un tarif résidentiel et professionnel à 100 euros par an ; l’instauration du stationnement gratuit pendant trois heures sur tous les parkings de la commune ; la non-limitation du stationnement à une durée de 4h15 mais à une durée de 7h ; l’instauration d’un forfait horodateur unique à 2,5 euros de l’heure. » Tous ces amendements ont été rejetés par la majorité. Ferdinand Bernhard se moquant au passage de ses adversaires politiques : « C’est facile de promettre, de parler de gratuit. On sent l’approche des municipales ! Sauf que rien n’est gratuit, il y a toujours quelqu’un qui paye. (...) Supprimer la deuxième et la troisième heure ? C’est 80% de nos recettes ! Moi, je vous mets au défi de trouver une ville qui offre à ses habitants ce que nous offrons, au volume et à la qualité que nous offrons, au prix des impôts à Sanary.»