À L’ÉCOLE DES CROUPIERS DE SANARY
Le casino est en travaux, pour une ouverture prévue au plus tard début septembre. Mais déjà la direction recrute et forme ceux qui animeront les tables de jeux.
Leurs premiers pas ont dû leur paraître relativement simples, hier… Mais au fur et à mesure qu’avancera leur formation, de deux mois, leurs connaissances seront de plus en plus pointues, au point de devenir des croupiers habiles et autonomes, prêts à accueillir les clients. Eux, ce sont les huit jeunes hommes, déjà tirés à quatre épingles dans leur tenue réglementaire, choisis pour animer les tables de jeux du Casino Vikings de Sanary, qui ouvrira ses portes, au plus tard, début septembre. D’ici là, c’est à quelques mètres de leur futur lieu de travail que les attendaient les tables sur lesquelles ils vont faire leurs armes. Deux d’entre eux partent avec une petite avance : ils ont déjà oeuvré ailleurs.
Contestation ? Arbitrage vidéo
C’est Didier Navallard qui est chargé de mettre toute l’équipe au même niveau. Le directeur des jeux du futur casino, 32 ans d’expérience au compteur, connaît le métier : «On attend d’un croupier de la discrétion, de la rigueur… et qu’il soit bon en calcul mental : il doit savoir animer la partie mais ne jamais tomber dans la familiarité avec les clients. » Les premiers jours seront consacrés à la découverte du matériel, des règles, de la bonne gestuelle. D’abord sur le black jack, puis sur la roulette anglaise. Viendra ensuite le temps des simulations, les élèves jouant tour à tour les clients. Et quelques trucs à savoir, hier déjà, ont été dévoilés par le mentor : « On utilise un sabot. C’est un outil qui sert à mélanger automatiquement les cartes. C’est très pratique car il faut savoir que des joueurs balèzes arrivent à “compter” 6 jeux de 52 cartes ! » Ce premier jour de formation a encore pu apprendre aux futurs croupiers que chaque table sera équipée de micros et de caméras, et cela en vue de trancher les éventuelles contestations… Mais le but de ces deux mois de formation est bel et bien qu’il y en ait le moins possible. Et bientôt, les apprentis croupiers pourront dire pour de vrai : « Faites vos jeux… Les jeux sont faits. Rien ne va plus ! »
Notre volonté avec la municipalité était de prendre des gens de Sanary en priorité. C’est le cas pour % des emplois - une cinquantaine - créés pour faire fonctionner le casino. Les autres viennent de villes voisines. Le fruit d’un partenariat efficace avec Pôle Emploi.” Didier Maurel, directeur général du casino (au centre en chemise blanche. A sa gauche, Patrick Esquoy, adjoint au maire de Sanary)