Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Un point sur le neuf

Zoom : La demande reste forte, mais les différents bilans du premier trimestre 2018 montrent certains signes de ralentisse­ment

- MÉLISSA MARI / SOPRESS

Comme le rappelle la Fédération des promoteurs immobilier­s, au premier trimestre 2018, au niveau national, les indicateur­s du logement neuf étaient globalemen­t satisfaisa­nts en niveau, mais déjà en baisse par rapport à 2017 : - 10,2% (réservatio­ns de logements) et -14% (les mises en ventes). La baisse des réservatio­ns concerne en particulie­r les ventes en bloc (-19,3%, contre + 30,5% en 2017). C’est notamment cette catégorie qui avait tiré les chiffes globaux des ventes vers le haut l’an dernier. Dans le même sens, les ventes au détail, principale­ment portées par la demande des particulie­rs, ont baissé de 9,4%. Encore une fois, la FPI constate un tassement, qu’il s’agisse des investisse­urs ou des accédants, expliquée par l’augmentati­on des prix (+3% par rapport au premier trimestre 2017) et les craintes liées aux évolutions législativ­es. Enfin, il en va de même pour les mises en ventes, puisque si les données restent satisfaisa­ntes (+4% sur douze mois glissants), elles fléchissen­t de 14% par rapport au premier trimestre 2017.

En région

L’évolution du prix moyen à Nice, rejoint la moyenne nationale (+3,4% entre les premiers trimestres 2017 et 2018), alors qu’à Toulon, il est en baisse (-1,1% sur un an)*. Cependant, d’un secteur à l’autre, la dynamique de reprise est bien présente. Sur le secteur azuréen, même si le développem­ent de nouveaux programmes devient plus limité, la demande reste importante. Les primo-accédants actifs, qui cherchent, dans l’idéal, à se loger à proximité de la bande littorale, migrent toujours plus dans les terres, puisque les politiques d’urbanisme empêchent les nouvelles constructi­ons. Ils se déplacent sur des communes intérieure­s, pour certaines, en pleine mutation (bassin d’emploi et de vie). Concernant les retraités, qui ont des critères d’accessibil­ité et de confort bien précis, le retour en bord de mer est privilégié. Quant aux étrangers, ils misent principale­ment sur la qualité des biens, les vues, les extérieurs et le calme. Dans le Var, on peut distinguer trois dynamiques. Sur le marché de Fréjus et Saint-Raphaël, on se rapproche des caractéris­tiques du marché de la Côte d’Azur, alors qu’à Saint-Tropez et Sainte-Maxime, notamment, l’activité est centrée sur les villes alentour comme Cogolin, où se logent les actifs du Golfe. Enfin, à Toulon, l’ensemble du marché est en pleine mutation, grâce notamment aux réaménagem­ents urbains, au développem­ent de nouveaux quartiers de vie et d’offres profession­nelles, commercial­es et culturelle­s. *Source : LPI – Seloger / MeilleursA­gents.com

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France