L’avis de la commission

En supprimant le passage de La Barentine, la société Escota, maître d’ouvrage, a le devoir de procéder à son rétablissement. Cela implique des expropriations. La commission d’enquête indique qu’elles « ont été fortement contestées par les riverains immédiats, notamment les occupants de l’immeuble Le Californie qui se voient amputés de la quasi totalité de leurs emplacements de parking sans possibilité d’en recréer ailleurs ». Elle précise que « la Ville de Toulon, devant la mobilisation des locataires et des propriétaires de la résidence, s’est efforcée de rechercher une solution alternative. » (le déclassement de la voie communale n’obligerait plus Escota de la rétablir, Ndlr). Elle permettrait, poursuitelle « aux résidents de jouir de l’intégrité de l’emprise de la copropriété sans mettre en cause l’économie générale du projet, la circulation routière urbaine pouvant être absorbée par l’A  selon la ville. » Selon les chiffres de la Ville,  voitures en heures de pointe sont recensées le matin sur la voie de la Barentine, et  en heure de pointe le soir, en plus des véhicules en transit. Pour maintenir la desserte des lignes de bus, la Ville, explique la commission, « propose de créer une sortie de l’A  qui permettrait aux bus (lignes  et ) de reprendre l’itinéraire actuel amputé de la partie longeant La Californie (une centaine de mètres sous réserve d’une étude précise), et revenir ainsi sur l’avenue Pierre-Forbin. »« A priori, les véhicules devraient sortir de l’autoroute à la sortie actuelle (La Palasse) et revenir sur leur lieu de destination. » La commission n’est pas opposée à la proposition. L’étude devra être demandée à Escota par le ministère des Transports, cette sortie n’étant pas sur le projet initial soumis à la concertation en .