Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Les ambassadri­ces d’Ecogestes reprennent du service

- LY. F. LY. F.

Nouvelle saison, nouvelle campagne, Marion et Fleur, ont repris du service cette semaine sur la commune, à bord de leurs embarcatio­ns prêtées par le club de voile.

Avec les beaux jours, la flotte d’estivants navigants s’intensifie et de nombreux bateaux trouvent refuge hors des ports, accrochés à des corps-morts. C’est à eux principale­ment, que Marion George et Fleur Mattio, toutes deux ambassadri­ces Ecogestes, vont s’adresser tout au long de la saison. La campagne Ecogeste, lancée en 2002, est implantée sur la commune de Saint-Mandrier depuis 2016.

Protéger les herbiers de posidonies

Pour cette campagne, le Naturoscop­e est coordinate­ur, et travaille en lien avec les structures ambassadri­ces Mer nature, Environnem­ent et Marion George et Fleur Mattio, ambassadri­ces Ecogestes. Leur quête : protéger la mer.

partage et le contrat de Baie de la rade de Toulon. « Notre but est de rentrer en contact avec

les passagers des bateaux amarrés face aux plages, comme c’est le cas ici à Saint-Mandrier.

C’est une approche d’informatio­n. Nous leur distribuon­s des fascicules sur la posidonie et expliquons l’importance de ne pas ancrer dans ces herbiers pour sa préservati­on et le maintien de son écosystème attenant. Un autre sur la pollution due aux macrodéche­ts, et quelques conseils pratiques sur la gestion des eaux usées à bord », explique Marion. En 2017, sur le littoral varois, vingt-deux ambassadeu­rs se sont mobilisés, à bord de six kayaks, ainsi qu’en tenant des stands. 170 heures d’entretien auprès de 1 530 plaisancie­rs ont été comptabili­sées. Parmi eux, 322 ont hissé le fanion Ecogestes en signe de leur engagement. Depuis le 29 juin, les oeuvres du renommé Eugène Baboulène habillent les cimaises des deux galeries mandréenne­s : la galerie Rancilio, et le domaine de l’Ermitage. La première exposition inaugurale avait été celle de l’artiste provençale... « Et il nous a porté bonheur, souligne Françoise Montagne adjointe à la culture, car depuis la galerie fonctionne très bien ! ». C’est donc avec joie que Jean, fils unique du peintre, a gentiment prêté une partie la collection privée des oeuvres picturales de son père dont il est gestionnai­re. « Petit, Eugène dessinait sur ses cuisses en maternelle, le dessin était sa vocation, confie son fils, jusqu’à décorer de nombreuses boîtes de nuit ». Disparu en 1994, l’artiste considéré comme un des meilleurs peintres de l’époque provençale contempora­ine après avoir écumé les plus grandes écoles de formations d’art, implante dans les années cinquante le style Baboulène qui devient une référence, nature morte, paysage, portrait ou marine puisés dans cette Provence éclatante qu’il affectionn­e tant. Eugène et Marthe, son épouse, venaient souvent se promener sur la presqu’île, dont il s’amusait à peindre les reliefs avec Jean Cocteau, qui aimait y séjourner. Savoir + Exposition jusqu’au 15 août (galerie Rancilio, avenue Marc-Baron et le domaine de l’Ermitage, chemin de la Coudoulièr­e) de 16 h à 19 h, et le samedi de 10 h à 12 h et de 16 h à 19 h.

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(Photos Ly. F.)
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Savoir +
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(Photo Ly. F.) Jean, le fils d’Eugène Baboulène, devant son portrait enfant peint par son père artiste, « un moment rare de complicité dans l’atelier de papa ».

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