L’école de danse Contretemps a soufflé ses bougies
L’émotion était palpable au théâtre Galli de Sanary lors du gala de l’école de danse Contretemps qui a fêté son 30e printemps, sous l’oeil admiratif d’un public de connaisseurs au sein duquel l’adjoint au maire délégué à la culture Philippe Marco, mué en maître de cérémonie. Pour Marie-Laure Pesenti fondatrice de l’institution, ce 30e gala devait revêtir un éclat exceptionnel et le moins qu’on puisse dire est que ce fut le cas. Pour l’occasion, elle avait ouvert un «Livre d’Or » qui s’est aussitôt rempli de touchants témoignages. Cette année cependant, le show avait été précédé d’une projection rétrospective retraçant l’oeuvre accomplie depuis le début : danses classiques, néo-classiques, ballets divers, hip-hop, danse moderne, urban jazz et autres créations maison. Dans la foulée, le rideau s’est levé sur un percutant défilé de trente élèves en talons hauts, chapeaux à larges bords et gants de soirée portant chacune une écharpe de Miss des années 1999 à 2018. Somptueux ! Toujours aussi coloré et riche en surprises le spectacle soutenu par de fastueux costumes, des mélodies originales et des mises en scène recherchées, s’est poursuivi sans interruption. Le public a apprécié les « Boites à musique » d’élèves parées de leurs plus beaux atours évoluant dans les décors subtils. Mais aussi « Air Swing », où dix élèves du cours de jazz, rejointes par les débutantes, s’étaient transformées en aviateurs, soit 36 ballerines à l’unisson. Sans oublier la flamboyante «Danse hongroise» pleine de lyrisme et de caractère des 18 élèves du supérieur, ainsi que le « Solo de tango », la chorégraphie exotique des élèves de l’urban jazz animé par Jacqueline Cilpa. Et enfin « L’Envers des clefs » chorégraphie de Marie-Laure plébiscitée par le public. Au bout du compte une soirée magistralement orchestrée par la directrice et ses collaborateurs qui s’est achevée sur un joyeux envol de ballons, salué par un public conquis.