Var-Matin (La Seyne / Sanary)

« Un plaisir partagé »

- V.M.

Le président de l’OGC Nice Jean-Pierre Rivère assistera, ce soir, à la demi-finale entre la France et la Belgique en compagnie de deux de ses fils. Il s’est confié à sa descente d’avion, en direct de Saint Pétersbour­g

Comment vivez-vous ce Mondial ?

Pas suffisamme­nt de près, car j’ai pas mal d’occupation­s à côté et que je ne suis pas toujours disponible pour regarder les matchs. Mais j’ai vu des bouts de rencontres, souvent la fin, et j’ai été gâté car il y a souvent du suspense. C’est une compétitio­n surprenant­e.

L’équipe de France ?

J’ai vu les rencontres des Bleus. C’est une équipe en progressio­n, qui est montée en puissance au fil de la compétitio­n. J’espère désormais qu’elle va aller au bout. Contre la Belgique, ce sera un match compliqué. Il y a la place… Ce sont deux nations avec beaucoup de talent dans le domaine offensif. Cela pourrait donner un match ouvert et spectacula­ire. J’aime le football en premier lieu, mais bien évidemment que je supporte l’équipe de France.

Quel Bleu vous impression­ne ?

Il y a du talent un peu partout, des joueurs qui se mettent plus en valeur que d’autres selon les matchs. Mais j’apprécie un garçon comme Kanté. C’est un joueur de l’ombre qui a une influence assez énorme au sein de cette équipe.

Vous allez vivre cette demi-finale, en direct, comme il y a quatre ans au Brésil...

Disons que je n’avais jamais eu l’occasion de le vivre auparavant. C’est surtout un moment de partage avec mes enfants. Je suis avec deux de mes fils, le dernier n’a pas pu venir, il est encore trop petit. Il devra attendre encore quatre ans (sourires). On est là pour les demi-finales et la finale. Ce n’est pas la passion du foot qui m’anime dans ce cas, c’est surtout le privilège d’être avec mes enfants. C’est une chance pour eux, une chance pour moi, un plaisir partagé, tout simplement, un moment fort agréable pour un père. J’espère que ça leur restera. En plus, la France est toujours en course, ce qui n’était plus le cas au Brésil, en demi-finale.

Vous restez toutefois connecté avec Nice ?

Oui, oui, il vaut mieux durant cette période. C’est un déplacemen­t prévu de longue date. Mon téléphone fonctionne. Etre en Russie ne m’empêche pas de travailler.

Quid du cas Balotelli ?

Sur Mario, je m’exprimerai en temps voulu sur le sujet. Et je ne manquerai pas de le faire…

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