Un tableau de bord pour gérer les situations critiques
Feu de forêt, inondation, glissement de terrain, tempête, séisme, canicule, épidémie, terrorisme, accident industriel... Nul n’est à l’abri de ces fléaux qui peuvent survenir à tout instant. Doté d’un plan de sauvegarde et auréolée du Pavillon Orange des communes répondant le mieux aux critères de sauvegarde, Le Beausset continue de miser sur ce qui peut renforcer encore la sécurité de ses citoyens.
Expérimentation grandeur nature
Dernier exemple : l’expérimentation grandeur nature d’un tableau de bord Tanit (prix de l’innovation Préventica 2018) dans le cadre du plan de sauvegarde. Celle-ci a eu lieu jeudi dans le poste de commandement communal en présence du maire Georges Ferrero (1). Il a consisté en la simulation en temps réel d’un accident de poids lourd au rondpoint De Lattre de Tassigngy. Ledit poids lourd transportant des matières dangereuses avec fuite de chlore et vent violent formant une menace pour le centre aéré, le pôle culturel et les habitations avoisinantes. « La méthode de gestion de crises par tableaux de bord est parfaitement adaptée à ce type d’événement », a expliqué le général Vernoux. « C’est une méthode simple permettant de faire face immédiatement ». Le système Tanit permet d’élaborer des tableaux pour répondre aux situations critiques dans différents domaines (industrie, services, collectivités...). Pour le gestionnaire de crise, cet outil générique permet de réaliser rapidement des tableaux personnalisés. Constitué d’un rouleau Stan’it Tableau de bord, d’un rouleau Stan’it transparent pour repérages cartographiques, d’un classeur pour un rangement aisé et d’un étui contenant 90 boutons magnétiques, le tableau de bord Tanit est contenu dans une mallette conçue pour résister à des conditions extrêmes. Il est utilisable immédiatement et ne demande aucune source d’énergie. 1. Entouré de l’élu référent sécurité Rémy Bénessia ; de l’agent en charge de la sécurité Alban Patron ; du général
(e.r.) Vernoux, expert en gestion de crise ; de Franck Halliday, Mickaël Schmitt et Sylvain Le Dean, du bureau Sécurité formation.