NATIONAL Toulon, un statut à assumer
Quand une équipe termine première ex aequo de son championnat, elle devient automatiquement favorite du prochain exercice. C’est le cas des Toulonnais. D’ailleurs, ceux-ci ne s’en cachent pas. Toutefois, le fait de retrouver des adversaires de la Ligue Rhône-Alpes n’enchante pas le nouveau coach Fabien Pujo. « J’aurais préféré me frotter aux formations du Sud-Ouest que je connais par coeur (il arrive de Bergerac, Ndlr). De plus, avec Annecy, il y a un prétendant à l’accession supplémentaire avec nous, Fréjus/Saint-Raphaël et Martigues. Et il peut toujours y avoir une surprise car nous ne connaissons pas certains adversaires », explique-t-il. Comme Chasselay, où les Azur et Or lanceront leur saison le 11 août.
« Les joueurs sont demandeurs tactiquement »
Les joueurs du Sporting vont désormais attaquer les matches amicaux, après un stage de cinq jours au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), qui s’est avéré positif à différents niveaux. « Nous avons beaucoup travaillé physiquement, mais l’idée était aussi de créer un groupe, d’apprendre à se connaître. Tout s’est bien passé dans un cadre vraiment enchanteur, avec, en Fabien Pujo (à droite) ne lésine pas sur les conseils tactiques. Abdoulaye Diallo (au centre) est attentif.
point d’orgue, la finale de la coupe du monde tous ensemble devant la télévision. » L’entraîneur toulonnais fait passer progressivement son message avec une philosophie bien précise. L’intelligence dans les choix de jeu et la coordination des mouvements étant les fils conducteurs de sa pensée. « Les joueurs sont à l’écoute et demandeurs tactiquement. J’ai été impressionné
par la maturité des cadres, comme Ouasfane, Moulet ou Sahnoune, et j’ai découvert des éléments à fort potentiel, tels Guilavogui ou Gomis », conclut-il. Il y a donc de quoi faire pour Fabien Pujo. Mais ici plus qu’ailleurs, une entame positive est prépondérante. Seuls les bons résultats valideront les options prises. Et le statut de favori à la montée.