La journée à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites pour ne pas oublier
Hier matin, la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux Justes de France, a été célébrée devant la stèle qui leur dédiée, à proximité du mémorial de la déportation et de l’internement, près de la Préfecture. Jean Luc Videlaine, Préfet du Var, Charles Henri Leulier de la Faverie du Ché, Préfet maritime, de nombreux élus, une délégation du Centre communautaire israélite de Toulon et du Var, les représentants des corps constitués et les porte drapeaux des associations patriotiques y ont déposé des gerbes et s’y sont recueillis.
N’oublions pas
Il appartenait à l’autorité préfectorale varoise de lire le message de la Secrétaire d’État auprès du Ministre des Armées: «Il y a soixanteseize ans, dans Paris et sa banlieue 13152 personnes, dont 4115 enfants furent arrêtés par des policiers français sur ordre de l’État français, soumis à l’occupant. Des milliers de Juifs furent transférés vers le camp de Drancy, ou le Vélodrome d’hiver. Cette rafle reste le symbole de toutes les autres. 76000 personnes, dont des Tziganes furent déportées. 2500 revinrent des camps. En cette journée nationale, nous nous souvenons de l’obscurité de la collaboration et de la lumière des «Justes». Des femmes et des hommes, héros anonymes, qui incarnaient l’espérance et le respect de la dignité humaine. N’oublions pas.