La fin du Balançan mais pas de « cataclysme »
Le Balançan ne recevra plus de déchets supplémentaires. Quelles sont les solutions qui ont été trouvées ?
Oui, l’exploitation cessera le août. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura plus d’activité sur le site. Mais il n’y aura plus réception des déchets. C’est la conséquence de l’arrêt préfectoral que j’ai pris au début du mois de juillet, après une décision de justice. Donc le Balançan, c’est fini. J’avais préalablement réuni les élus concernés pour leur dire que quoi qu’il arrive, le centre d’enfouissement des déchets du Balançan ne pouvait pas durer infiniment. J’avais eu une écoute attentive mais sans que cela débouche sur un nouvel accord. Les élus ont trouvé des solutions (NDLR : Var-matin du juillet) notamment avec les Alpes-de-Haute-Provence et les Bouches-du-Rhône. Par ailleurs, la communauté d’agglomération de Draguignan poursuit le même processus.
Cette gestion, qui entraîne un allongement du transport des déchets vous convient-elle?
Plus on est dans la proximité, mieux c’est. Et il y a des sites qui restent dans le département. Mais on ne peut pas toujours les traiter en proximité. On peut aussi progresser sur la réduction à la source des déchets. Leur gestion était naguère de la compétence des départements. Elle est aujourd’hui régionale et dans ce cadre, je pense même que cette prise en charge par les élus euxmêmes est exemplaire. Cela fait longtemps d’ailleurs que le Sived-NG travaille à la recherche d’une solution dont un projet de traitement moderne qui pourrait être positionné dans la zone d’activité qui est à côté de Brignoles. La fermeture du Balançan, sujet dont on parle depuis plus de ans, n’a pas induit un cataclysme écologique avec la nécessité d’envoyer les ordures à Lyon ou à Bordeaux comme on le disait il y a quelque temps.