Une suite de Trois Zéros et un road movie avec Jean-Paul Belmondo

Son éternelle casquette vissée sur le crâne, Fabien Onteniente a pris le temps d’évoquer le tournage d’All Inclusive. Mais aussi d’autres projets qu’il a sur le feu.

Que faites-vous ici ?

On n’avait pas trouvé le lieu idéal pour cette scène de saut à l’élastique, on vient raccorder ici. Dans l’arrière-pays niçois, j’avais déjà tourné La Dernière échappée, un film sur Laurent Fignon. Mais je n’avais jamais poussé aussi loin. Franchement, c’est vachement beau et tellement diversifié…

Un mot sur vos retrouvailles avec Franck Dubosc ?

C’est sympa ! Il a mûri, il a fait son film. On essaye de pousser la complicité encore plus loin. Avec François-Xavier Demaison, ils forment un duo de haut vol, plein de contrastes. C’est un peu l’alliance de la carpe et du lapin.

All Inclusive, c’est un peu la version  des Bronzés ?

Il y a un clin d’oeil, évidemment. Surtout que Thierry Lhermitte et Josiane Balasko sont dans la distribution. Mais ils n’ont pas le même genre de rôle. Lui, il est directeur de l’hôtel. Elle, c’est une retraitée qui a calculé son coup : ça lui revient moins cher de vivre à l’année dans les all inclusive que dans un Ehpad. Dans la vraie vie, il y a beaucoup de gens qui s’offrent ce type de vacances. Tout est compris, c’est encore moins cher que le camping. C’est le délire, les gens prennent quatre verres, six assiettes… Nous, on prend ça du côté marrant.

Vous êtes un fou de foot. Envie de refaire un film sur ce thème ?

J’ai un projet qui intéresse un producteur, oui. Je suis étonné de voir le nombre de personnes fans de Trois Zéros. Je prépare la suite, Quatre Zéros. Il y aura du lourd, j’ai pensé à pas mal de monde comme le rappeur MHD, le petit Victor Belmondo et un joueur de premier plan. On abordera tous les symboles qui accompagnent le football, comme on le connaît à l’heure actuelle.

Bientôt, on vous retrouvera à nouveau sur la Côte d’Azur...

Oui, avec Jean-Paul Belmondo. On est en train de boucler le budget, on devrait démarrer vers octobre. Il a fallu trouver les bonnes conditions pour le mettre à l’aise, le cocooner et lui proposer quelque chose de joyeux. Le film s’appelle Le Coup du chapeau. Il racontera l’histoire de personnes qui viennent chercher leur père, un ancien cascadeur, pour lui offrir un dernier tour de piste sur la Côte. Là encore, on est dans le symbole.