Var-Matin (La Seyne / Sanary)

 heures avec RMC sur la route des vacances

À partir d’aujourd’hui 14 h et jusqu’à demain 14 h, François Sorel occupe le terrain au micro de RMC pour son rendez-vous estival: le Grand Rush. 24 h non-stop avec animations et cadeaux

- PROPOS RECUEILLIS PAR FRANCK LECLERC fleclerc@nicematin.fr

Lorsqu’il a lancé cette idée en 2014, le patron de RMC lui a d’abord demandé si le soleil ne lui avait pas tapé sur la tête. Avant de se renseigner auprès de la direction des ressources humaines sur la légalité du projet : ce journalist­e allait donc travailler durant vingt-quatre heures d’affilée… Eh bien oui, il le fait chaque année. Avec un plaisir non dissimulé, le Grand Rush s’étant institué comme un rendez-vous incontourn­able de l’été.

 heures non-stop au micro, c’est votre idée ?

Le Grand Rush a été créé il y a une dizaine d’années, mais au début sous la forme d’émissions de trois ou quatre heures fragmentée­s sur le week-end. Jusqu’au jour où j’ai eu cette idée un peu folle, considéran­t que, pour certains, la route des vacances se déroule sur dix à douze heures. Pourquoi ne pas les accompagne­r dans cette galère durant vingt-quatre heures ? C’est ce que nous faisons depuis .

Que va-t-il se passer ?

Énormément de choses ! Moi, je suis à Paris, mon objectif étant de ne pas m’endormir pendant vingtquatr­e heures. Selon Bison Futé, le début du premier week-end d’août est classé noir. Je prends donc l’antenne vendredi à  h pour mélanger le divertisse­ment, l’info et le service. Rien d’anxiogène. Beaucoup partent, d’autres rentrent, on s’adresse à tous d’une manière sympathiqu­e, avec des chroniques, des people. Par exemple, Hélène Darroze viendra nous donner des recettes d’été. Toute la rédaction est évidemment sur le pont, avec des reporters dans tous les points chauds, que ce soit les aéroports, les gares ou les aires d’autoroute. En plus, deux de nos journalist­es partiront de Paris au volant d’une voiture de location, à destinatio­n de Nice. Nous partageron­s avec eux leur désespoir au milieu des embouteill­ages. Mais surtout, ils interviewe­ront des familles tout au long du parcours.

Et pour vous, zéro dodo ?

D’ici-là je me serai bien reposé en Corse, où j’ai passé toute ma jeunesse, et où je retournera­i juste après l’émission pour finir mes vacances. J’ajoute que j’aurai avec moi, dans les studios à Paris, un co-animateur, Thomas Chupin, et un médecin nutritionn­iste, Christian Recchia, à la fois pour me surveiller et pour donner des conseils sur les bons produits de l’été.

Quelle audience espérez-vous ?

Le Grand Rush marche très, très fort car les auditeurs forment une véritable communauté sur les réseaux sociaux. Ils jouent avec nous, ils nous envoient des photos, des vidéos, des messages. Bref, des petites cartes postales. D’ailleurs, une dizaine de familles sont « castées » avant le top départ, et nous les suivons sur toute la durée de l’émission. En quelque sorte, des reporters d’un jour que nous récompenso­ns avec des week-ends en Corse ou avec des smartphone­s et enceintes bluetooth qu’ils recevront, c’est notre engagement, sur leur lieu de villégiatu­re. Enfin, et c’est très intéressan­t, des gens qui ont déjà repris le travail ou qui ne bougent pas sont fidèles à ce programme. Parce qu’en suivant le Grand Rush, ils ont un peu l’impression de partir en vacances.

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 ?? (Photo Jérôme Dominé) ?? « Des gens qui ont déjà repris le travail ou qui ne bougent pas sont fidèles à ce programme. Parce qu’en suivant le Grand Rush, ils ont un peu l’impression de partir en vacances. »
(Photo Jérôme Dominé) « Des gens qui ont déjà repris le travail ou qui ne bougent pas sont fidèles à ce programme. Parce qu’en suivant le Grand Rush, ils ont un peu l’impression de partir en vacances. »

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