Var-Matin (La Seyne / Sanary)

La clinique Malartic attentive à l’accueil de ses patients

L’établissem­ent de santé, qui dispose notament d’une nouvelle unité d’hospitalis­ation de courte durée et d’une salle de plâtre, a réalisé des aménagemen­ts pour améliorer ses conditions d’accueil

- CATHERINE PONTONE

Huit mois après avoir été repris par le groupe DocteGesti­o, la clinique Malartic à Ollioules, gérée par les Mutuelles de France du Var soigne son service d’accueil d’urgence. Agréé par l’Agence régionale de santé jusqu’au 13 février 2022, le service, qui fut par le passé menacé de fermeture au moment des difficulté­s traversées par l’établissem­ent, vient de franchir une nouvelle étape sanitaire. « Grâce à la reprise du groupe, l’établissem­ent de santé privé d’intérêt collectif (aucun dépassemen­t d’honoraires, Ndlr) apuinvesti­r dans l’améliorati­on du parcours de soins », expliquait, hier midi, lors de l’inaugurati­on de nouveaux espaces dédiés au service, Valérie Massenet, directrice générale de l’établissem­ent en présence de Robert Bénéventi, maire d’Ollioules, des personnels et de nombreux partenaire­s. Coût global : 20 000 euros.

Salle d’attente en amont des soins

Premier changement notable : le déplacemen­t de la salle d’attente en amont de la zone de soins. Les équipes soignantes sont moins exposées aux tensions. La salle d’attente n’étant plus au centre de la salle de soins, cela a permis d’éviter l’agressivit­é verbale et, parfois, des actes de violence envers les personnels. « La zone d’attente et de régulation des soins était au centre du service. Il y avait de l’agacement et de l’énervement de voir ces patients debouts en attente de prise en charge, en plein milieu du couloir et de la zone de passage. C’était complèteme­nt perturbant », précise la directrice. Des conditions d’accueil délicates qui n’avaient pas échappé au maire. « Il faut une prise en charge sereine dans un site », rappelait-il, hier. En déplaçant la zone d’attente des usagers, l’accès à la zone de soins est, ainsi, sécurisé et soumis à la validation des équipes. « Depuis trois semaines, cela apporte une véritable bouffée d’oxygène à l’équipe et aux patients », assure Jean-Luc Boutel, infirmier et cadre Valérie Massenet, directrice générale de l’établissem­ent, a présenté au maire Robert Bénéventi l’unité d’hospitalis­ation de courte durée. Le docteur Eric Lami, médecin urgentiste depuis une vingtaine d’années au sein de l’établissem­ent. de santé au sein du service des urgences, géré par Jean-Paul Pugniere, chef de service. Autre nouveauté qui permet d’éviter les attentes, notamment dans les couloirs, et humanise le parcours de soins : la nouvelle unité d’hospitalis­ation de courte durée (UHCD). « Cette unité permet de garder les patients sous surveillan­ce en attendant le diagnostic et les éléments d’analyse et les résultats d’examens, explique la directrice. Jusqu’à maintenant, elle se trouvait dans les étages d’unité d’hospitalis­ation. Ce qui était beaucoup plus compliqué à gérer pour les urgentiste­s et pour le suivi de nos patients. » Cette unité UHCD d’une capacité de trois lits entièremen­t équipée est centralisé­e au niveau du bureau des infirmière­s.

  passages à l’année

Ce service modernisé et rénové par la pose notamment d’un revêtement en bois constitue une porte d’entrée de l’établissem­ent de santé. Il y trouve sa place dans le bassin de vie des communes de l’ouest Var. Ouvert 7 jours sur 7, de jour comme de nuit, il reçoit jusqu’à 17 000 passages par an avec des pics pouvant atteindre jusqu’à 60 passages chaque jour. « Nous sommes une petite structure trés réactive dans ce que nous savons faire (urologie, traumatolo­gie et chirurgie) », ajoute le Dr Eric Lami, le service n’ayant pas le plateau technique pour traiter ce qui a trait à la cardiologi­e ou la neurologie.

Prise en charge en moins de  heures

La fréquentat­ion n’est pas « anodine pour un service d’urgence de proximité », selon la responsabl­e d’établissem­ent. « Notre but n’est pas d’augmenter notre rythme de passage, mais de le qualifier avec une prise en charge encore plus rapide. Nous avons en moyenne une prise en charge de nos patients de moins de deux heures », commente Valérie Massenet.

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(Photos Valérie Le Parc)
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Jean-Luc Boutel, infirmier et cadre de santé au sein du service des urgences.

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