Var-Matin (La Seyne / Sanary)

«Ce Plan climat peut nous aider à conserver notre qualité de vie»

Bernard Vaillot, maire de Camps et président du Syndicat mixte du pays de la Provence verte

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Bernard Vaillot dirige le comité de pilotage du projet.

En quoi consiste ce Plan climat air énergie territoria­l ?

C’est un programme qui cadre une politique énergétiqu­e. Le but est la lutte contre le changement climatique et le développem­ent des énergies renouvelab­les. Ça passe par tout un schéma de mesures et de diagnostic, pour savoir quelles actions nous devrons mener. C’est aussi pour ça que nous recrutons un chargé de mission.

Comment se fait-il que les délais soient dépassés à ce point ?

Cela fait un an que nous travaillon­s sur ce plan. Déjà, il a fallu mettre en musique la communauté de communes Provence Verdon et la communauté d’agglomérat­ion Provence verte. Et puis, c’est une mesure imposée par l’État, il faut entrer dans un cadre qui n’est pas facile à respecter. Les délais demandés sont impossible­s à tenir, nous ne pourrons jamais mettre ce plan en place pour décembre. On l’a planifié sur trois ans, on va essayer de ne pas déborder. Début septembre, nous recrutons un chargé de mission, on va avancer à grands pas.

Peut-on dire que ce Plan climat sera une véritable usine à gaz ?

Normalemen­t non, ce n’en sera pas une. Nous mettons en place quelque chose de concret qui aura des apports d’ici  ou  ans. C’est comme les plans d’urbanismes, au départ ce sont des « usines à gaz », c’est à nous de les adapter à nos territoire­s.

Comment vont se traduire ces actions ? La population devra faire des efforts ?

Pour l’instant, nous n’en sommes qu’aux prémices, c’est difficile à dire. Peut-être que des efforts seront demandés aux collectivi­tés, aux profession­nels et aux particulie­rs, en terme de consommati­on d’énergie. Ce qui est sûr, c’est qu’un grand travail de communicat­ion nous attend. Il va falloir expliquer nos démarches, comme lors d’une modificati­on du PLU.

C’est une dépense supplément­aire pour les intercommu­nalités ?

Oui, ce plan est une source de dépense en plus. Nous allons investir   €. Nous avons reçu une aide financière de l’Ademe de  €.

Quelles sont les spécificit­és de notre territoire en terme d’écologie ?

Nous avons la problémati­que du « tout voiture ». L’agglomérat­ion a les compétence­s transports, nous allons devoir travailler ensemble. Nous avons fait des progrès énormes en termes d’énergie solaire, nous avons de plus en plus de parcs. Nous avons du mal à mettre en place de l’éolien, notamment à cause de la base d’hélicoptèr­es au Cannet-desMaures.

Quelle est la vision du territoire en matière d’écologie ?

Notre territoire est en pleine expansion démographi­que et économique. Ce Plan climat peut nous aider à conserver notre qualité de vie. Nous voulons permettre à nos habitants de travailler, et qu’ils restent installés sur notre territoire. Nous vivons dans un pays d’art et d’histoire, où la nature tient une place importante.

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