Quand ça dézingue autour du zinc !
Si les touristes sont nombreux à fréquenter les terrasses cadiérennes, certains fidèles y ayant même leur place réservée pour tout l’été, il arrive que, parfois, on peut même dire rarement, elles soient occupées par des autochtones. Ces derniers préfèrent poser le coude sur le zinc plutôt que le postérieur sur une chaise, si confortable soit-elle. C’est en effet quand ils “restent droits” qu’ils sont le plus performants pour alimenter la chronique locale et tailler les plus beaux costards à ceux qui ont l’honneur d’avoir été sélectionnés. Mais, attention, en tout bien tout honneur. Sachant que celui qui quittera ce cercle, qui n’a rien de vertueux, pour des raisons diverses, deviendra immédiatement la cible de ces faux frères, qui dégaineront sans modération leur pistolet à vitriol, en toute amitié, il va sans dire. A noter qu’ils sont facilement reconnaissables, à leurs chaussures à bouts carrés... pour être plus près du bar quand le limonadier annonce la tournée du patron ! Il arrive que, parfois, mais c’est rare, les autochtones s’installent en terrasse. n s’était dit dans... Et puis non, finalement, quand on aime on ne compte pas ! ». Il est vrai que tout ce qui a compté, c’est la pure joie des retrouvailles entre les anciens élèves du collège Jean Giono ! Sur une initiative de Corine Magnaldi, épaulée par Evelyne Sanroma et quelques comparses qui se sont impliqués au fur et à mesure, ces ex-collégiens, désormais âgés d’environ 50 ans, se sont retrouvés en toute amitié et convivialité dans les murs hospitaliers de La Playa, restaurant de SixFours, cher au coeur de Pascal Martinez. Objectif : échanger des souvenirs, des anecdotes et de bonnes histoires du temps passé tout en partageant un savoureux repas. Malgré une petite appréhension au départ chez certains, bien compréhensible après tant d’années, l’ambiance fut tout de suite à la détente, à la bonne humeur et au simple plaisir d’être réunis. Et bien sûr, les discussions sur le parcours de vie des uns et des autres, les situations de famille et les pôles d’intérêt de chacun, sont allées bon train. On a regretté de s’être perdu de vue, on s’est esclaffé en contemplant des photos jaunies et plus encore en lisant les bulletins de notes malicieusement fournis par un facétieux professeur (M. Letellier pour ne pas le nommer).
“Remettre le couvert”
Et puis on a ri, on a dansé, on a promis de se revoir et on a échangé ses coordonnées de réseaux sociaux... Au bout du compte, en plus d’avoir été une formidable séquence de gaieté et de partage, cette soirée aura aussi constitué un point de départ possible vers de nouvelles aventures communes. D’ailleurs, une autre soirée a d’ores et déjà été évoquée, histoire de “remettre le couvert” et de permettre à ceux qui n’ont pu venir cette fois de profiter à leur tour de ces instants de vie si particuliers.