Plus de ans de vie politique dans le Var et à Paris
Arthur Paecht a obtenu son premier mandat électif, conseiller général du Var, en 1973 dans le canton de La Seyne, à l’âge de quarante-trois ans. Il restera élu à l’assemblée départementale, dont il a été le premier vice-président de 1985 à 2008, jusqu’à la fin de sa carrière politique, à l’âge de soixante-dix-huit ans. Une carrière ininterrompue, qu’il a toujours menée sous les mêmes couleurs, celles de l’UDF (jusqu’à la disparition du parti), puis de l’UMP. En mars 1978, quatre ans après l’éléction de Valéry Giscard d’Estaing à la présidence de la République (qui n’avait alors pas dissous l’Assemblée nationale), Arthur Paecht est élu député de la 4e circonscription du Var (1). Un mandat de trois ans qui prendra fin le 22 mai 1981, au lendemain de l’élection de François Mitterrand.
Maire de Bandol de à
En mars 1983, Arthur Paecht (UDF) succède au socialiste Christian Goux à la mairie de Bandol. Il est réélu en 1989, puis battu en 1995 par le Dr Xavier Suquet (RPR), chirurgien, son ex-premier adjoint. Entre temps, Arthur Paecht a fait son retour à l’Assemblée nationale. En 1986, le nombre de sièges du Var est passé de quatre à sept et il est élu député de la 7e circonscription (qui comprend à l’époque les communes de La Seyne, Saint-Mandrier, SixFours et Ollioules). Jusqu’en 1988, il préside le groupe d’amitié franco-autrichienne à l’Assemblée nationale. Il est alors le seul immigré issu de la première génération à siéger au Palais Bourbon.
Vice-président de l’Assemblée nationale en
Arthur Paecht est réélu député de la 7e circonscription du Var en 1988, 1993 et 1997. Il assure la viceprésidence de l’Assemblée nationale du 1er janvier 1998 au 1er janvier 1999. Il a aussi été rapporteur spécial du budget de la Défense nationale à la commission des Finances (19861999), vice-président de la commission de la Défense nationale et des Forces armées à l’Assemblée nationale (1997/19981999/2000), président de la commission des Affaires civiles de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN et vice-président de l’Assemblée de l’OTAN (jusqu’en 2002).
Maire de La Seyne de à
À l’âge de 71 ans, Arthur Paecht se lance à la conquête de la mairie de « sa » ville, La Seyne. Il est élu en mars 2001 au terme d’une triangulaire et succède au communiste Maurice Paul. Désormais maire, conseiller général et député, c’est en tant que suppléant qu’Arthur Paecht se présente aux élections législatives de 2002, laissant le premier rôle à Jean-Sébastien Vialatte, maire de Six-Fours, qui était jusqu’alors son suppléant. En 2008, alors qu’il avait promis de ne faire qu’un seul mandat, il se représente aux municipales de La Seyne. Bien que donné favori et largement en tête au premier tour (avec 33,6 % des voix contre 19,4 % pour le second), Arthur Paecht est battu de 370 voix par le socialiste Marc Vuillemot, qui conduisait une liste d’union de la gauche (réélu en 2014). Il siège comme conseiller municipal d’opposition. Ce sera son dernier mandat. Arthur Paecht n’a cependant pas dit son dernier mot. Il mènera encore deux campagnes électorales, contre des candidats investis par son propre parti (l’UMP désormais) pour les cantonales de 2011 à La Seyne-Nord et pour les législatives de 2012. 1. À cette époque, le Var ne compte que quatre circonscriptions. En 1986, le département est redécoupé en sept circonscriptions, puis en huit en 2010 (redécoupage entré en application à compter des élections législatives de 2012).