La Maison de la truffe lance son «escape game» Aups
Pour attirer le jeune public dans ses locaux, la Maison de la truffe a décidé de surfer sur le succès partout rencontré par les « escape game ». La première séance a eu lieu lundi dernier
La curiosité est une des qualités les plus précieuses qu’il nous soit donné à développer. » Juste avant d’entrer dans le tout nouvel « escape game » proposé par la Maison de la truffe, la phrase affichée sur un pan du mur pose le décor. Depuis fin juillet, la structure s’est mis en tête de promouvoir le précieux champignon via ce concept en vogue. Un moyen ludique qui devrait faire recette.
Une salle de m
Il est 16 heures cet après-midi-là, dans le hall de la Maison de la truffe. Pas moins de 25 personnes patientent en attendant l’ouverture des portes. C’est la première. Dans la salle de jeu de 100 m2, l’équipe peaufine les derniers détails, avant d’entonner : « On peut y aller ! » À l’entrée, le maître du jeu attend les visiteurs. C’est lui qui les guidera tout au long de leur avancée dans le jeu. Objectif : résoudre l’énigme du « Mythe de la truffe d’or » en une heure maximum. « Vous allez devoir débusquer des indices, trouver des codes et ouvrir des cadenas, explique-til, avant de détailler le scénario (lire ci-contre). Vous avez une heure pour sortir de la pièce. » Parmi les 25 joueurs, beaucoup n’ont jamais tenté l’expérience. Il leur faut un peu de temps pour prendre leurs marques. Ça tâtonne. « Mais vous savez ce qu’il faut faire ? », entend-on. « Là, il y a une énigme ! Là aussi. Mais il y en a partout en fait… » Sur grand écran, un documentaire autour de la truffe est diffusé. Le maître du jeu conseille d’y être attentif… Plus loin, un joueur s’écrie : « Il faut trouver une maison ! » Là encore, le maître aide: «La truffe a aussi une maison naturelle… »
Premier bilan mitigé
À l’intérieur, le cadre est accueillant. Portraits rétroéclairés de trufficulteurs, murs aux tons clairs, ambiance boisée. Ici et là, un chêne artificiel, une statuette de chien, des meubles à cachettes secrètes... Passée la prise de repères, les tranches de rigolades sont franches. Au fur et à mesure, les indices affluent, les cadenas tombent. Les joueurs trouvent des objets : lampe à UV, pioche… autant d’outils qui les aideront à avancer. Après 45 minutes de jeu, la truffe d’or est retrouvée. À la sortie, le bilan est mitigé. Pour Margaux et Manon, 15 et 16 ans, habituées du concept : «On s’attendait à autre chose. Le mélange entre expo et jeu (lire cicontre) fait que ce n’est pas vraiment un escape game… Et puis à 25, on était trop nombreux. Trop compliqué de travailler en équipe, on n’avançait pas ensemble. » Du côté de Yannick, plus âgé, le constat est autre : « C’était une première pour moi. Je me suis prêté au jeu. Je trouve que c’est une vraiment une bonne idée pour attirer du monde dans ce lieu. »