Saint-Eloi : place à la cavalcade !
Le public a apprécié la course des ânes, qui a bien amusé les participants... même s’il n’était pas toujours facile de guider son âne à l’aveugle. Hier à 18 heures, la 31e fête de la Saint-Eloi, dédiée aux métiers d’art et aux créateurs (notre édition d’hier), a débuté par un parcours folklorique. Sur un circuit, place Jean-Jaurès, des cavaliers à dosd’âne devaient guider leurs partenaires à pied, rendus aveugles par des cagoules, afin d’arriver en tête du parcours et changer de position, le cavalier devenant piéton et vice-versa. Le président du comité de la Saint-Eloi, Alfred Taramasco, a annoncé que les activités de la Saint-Eloi se poursuivent aujourd’hui dès 9 heures à la chapelle de Faveyrolles pour le pressage du nouveau vin, en partenariat avec le comité des fêtes de Faveyrolles, présidé par Louis Canolle. La fête continuera à 10h30, place Victor-Clément, où se tiendra la messe en plein air avec chants provençaux et vente de pain béni par les bénévoles du comité de la Saint-Eloi et les membres de l’association Ollioules d’abord. A 17 h 30, se déroulera le défilé de la grande cavalcade, trois tours d’un circuit en ville avec des cavaliers, des chevaux de traits comtois, percherons et bretons. Mais aussi des ânes et des mulets, en somme plus de 50 bêtes, venues de toute la région, vont participer au défilé. L’entrée de cet événement unique dans la métropole est libre et les parkings sont gratuits. Dès 15 h, le centre-ville sera fermé à la circulation. Ce dimanche s’annonce festif pour les Ollioulais ! Autour du maire, Robert Beneventi, les principaux acteurs de la Saint-Eloi.
World CleanUp Day, association internationale, fait le pari d’une mobilisation massive pour une journée mondiale de nettoyage, le 15 septembre prochain. 150 pays sont investis dans cette opération qui se veut exceptionnelle par son ampleur. L’association propose ainsi un ramassage synchronisé de déchets partout sur terre, toutes cultures confondues, le même jour pour provoquer une prise de conscience globale et ressentir de la fierté à dire : « le 15 septembre 2018, j’y étais».
Nettoyer c’est bien... ne plus jeter c’est mieux !
Chacun doit être conscient qu’il peut contribuer à être une partie de la solution. L’objectif est de mobiliser 5 % de la population mondiale et 3,5 millions de français. Cette opération se veut aussi exceptionnelle par sa vocation à ne pas être répétée : nettoyer, c’est bien... ne plus jeter, c’est mieux. Tandis que certains tendent vers le zéro déchet, d’autres continuent en effet de jeter sans complexe leurs mégots de cigarettes, leurs canettes, leurs emballages plastiques n’importe où. Un Français sur trois jetterait encore ses ordures par la fenêtre de sa voiture ! Par conséquent, 9 000 tonnes de déchets sont ramassées chaque année sur le bord des autoroutes françaises. Incivilités, modes de production et de consommation polluent nos routes, nos plages, nos forêts et 200 kg de déchets arrivent chaque seconde dans les mers et océans. « En 2015, sur les 6,3 milliards de tonnes de déchets Au Brusc, chaque année, c’est en famille que les plages et la mer sont passées au peigne fin. plastiques produits, 9 % ont été recyclés, 12 % incinérés et 79 % jetés ou enfouis dans la nature », précise World CleanUp Day. Alors, associations, entreprises, citoyens actifs, retraités, jeunes, moins jeunes, soyons tous des écocitoyens responsables. Il faut aller sur le site www.worldcleanupday.fr et cliquer sur la carte des actions. Des opérations de nettoyage y sont répertoriées géographiquement. Les coordonnées de l’acteur ainsi que le lieu et l’horaire sont indiqués. Pour le moment, aux alentours, il y a des nettoyages prévus à La Seyne, à Saint-Cyr et à Toulon. Vous pouvez aussi créer votre propre opération en vous enregistrant. Dans tous les cas, le jour J, respectez les consignes de sécurité de ramassage avec une tenue adaptée et du bon sens pour ne pas ramasser un déchet dangereux, non identifié ou encore trop loin d’accès. Suite à ce grand mouvement mondial qui démarre au Japon pour se terminer à Hawaï, les acteurs de chaque collecte organiseront des débats et des “remontées terrain”.