Bleuet de France : histoire d’une tradition

 :

■ Charlotte Malleterre et Suzanne Leenhardt, infirmières aux Invalides, créent un atelier pour les pensionnaires dans lequel ils confectionnaient des fleurs de Bleuet en tissu pour reprendre goût à la vie et subvenir en partie à leurs besoins par la vente de ces fleurs. ■ les fleurs de bleuet fabriquées par les anciens combattants sont vendues sur la voie publique dans la capitale. ■ l’État décide de la vente officielle du bleuet chaque  novembre partout en France. ■ un deuxième jour de collecte est programmé chaque  mai. ■ l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) décide de prendre en charge la gestion de l’oeuvre qui périclitait depuis quelques années.

 novembre  :  :  :  :

Le  mai , Emmanuel Macron et François Hollande arborent le bleuet de France fabriqué par des travailleurs en situation de handicap. C’est le nombre de coquelicots en porcelaine installés aux abords de la Tour de Londres à l’occasion du centenaire du déclenchement de la Première guerre mondiale. Entre juillet et novembre , cette installation artistique est restée en place, témoignant de l’importance particulière accordée à l’événement outreManche. Pour s’en convaincre, un autre chiffre : en , la campagne pour le bleuet de France s’est clôturée avec , million d’euros récoltés. La même année, les Anglais donnaient , millions d’euros pour les poppies (coquelicots).