La Rochelle, au rebond

Saison / : e ( points). Palmarès :

néant.

Stade Marcel-Deflandre (  places).

Entraîneur : Xavier Garbajosa et Grégory Patat.

Équipe type : Murimurivalu - Rattez, Doumeyrou, Aguillon, Lacroix - (o) Lamb, (m) Kerr-Barlow Vito, Gourdon, Botia - Tanguy, Qovu - Atonio, Bourgarit, Pelo.

Après avoir raté de peu le coche en demi-finale  face au RCT, La Rochelle, qui semblait pourtant parti pour confirmer ses ambitions galopantes, a flanché et clairement marqué le pas en fin de saison dernière. Jusqu’à manquer le train de la qualification... Contesté en interne, Patrice Collazo, dont le discours était peut-être un peu usé, a préféré s’éclipser après sept ans de bons et loyaux services, pour laisser la barre au duo Garbajosa-Patat. Désormais invité à la table des grands, le Stade Rochelais,

qui a conservé par ailleurs l’essentiel de ses forces vives, voudra forcément repartir de l’avant. Ne seraitce que pour continuer de ravir le merveilleux public du stade Marcel-Deflandre. Même orpheline de son mentor, elle se présente sur Gabriel Lacroix et les siens prêts à en découdre.

la ligne de départ avec de très sérieux arguments, et semble pouvoir encore bousculer la hiérarchie et les grosses écuries...

À défaut de « révolutionner le rugby », comme Jacky Lorenzetti l’espérait avec l’ouverture de la U Arena, le Racing  a encore réalisé une belle saison l’an passé, n’échouant qu’en demi-finale du Top  et en finale de la Champions cup. Mais l’ambitieux président francilien ne peut évidemment pas se satisfaire d’une nouvelle saison blanche. Dan Carter est parti, remplacé par le bouillant demi d’ouverture international écossais Finn Russel. Le jeune troisième ligne Jordan Joseph, récent champion du monde français avec les U, a également intégré le nouveau projet du duo Travers-Labit. Au final, l’effectif francilien est toujours aussi impressionnant, même s’il souffre encore d’une faiblesse toute relative en troisième ligne centre.