Ukraine : le principal dirigeant séparatiste tué dans une explosion
Alexandre Zakhartchenko, principal dirigeant des séparatistes prorusses de l’est de l’Ukraine, a été tué, hier, dans une explosion dans le centre de sa « capitale », Donetsk, dernière victime en date d’une série d’assassinats visant des chefs rebelles (). Fils d’un mineur de charbon, ancien mécanicien et homme d’affaires, selon sa biographie officielle, Alexandre Zakhartcheko, ans, était depuis le début du conflit dans l’est de l’Ukraine le « président » de la République populaire de Donetsk, autoproclamée par les insurgés. Sa mort, ainsi que le limogeage en novembre d’Igor Plotnitski, le « président » de la République autoproclamée de Lougansk, voisine de Donetsk, et l’assassinat de plusieurs chefs de guerre, marquent la fin des dirigeants historiques des territoires séparatistes, arrivés au pouvoir à la faveur du conflit avec l’armée ukrainienne, qui a fait plus de morts depuis son déclenchement en .
1. En février 2017, Mikhaïl Tolstykh, plus connu sous son nom de guerre de « Guivi », avait été tué dans une explosion dans son quartier général à Donetsk ; en octobre 2016, le chef de guerre Arseni Pavlov, alias « Motorola », avait été tué avec son garde du corps dans l’explosion d’une bombe posée dans l’ascenseur de son immeuble ; en 2015, les chefs cosaques Pavel Dremov et Alexandre Bednov « Batman », prorusses mais en litige avec les autorités rebelles, avaient également succombé respectivement dans un attentat à la voiture piégé et dans une embuscade ; toujours en 2015, c’était au tour du commandant Alexeï Mozgovoï d’être tué dans une embuscade en plein territoire sous le contrôle des rebelles.
Deux blessés graves dans une attaque au couteau à la gare
Une attaque au couteau à la gare centrale d’Amsterdam a fait deux blessés graves hier et l’assaillant présumé, dont les motivations restent inconnues, a été blessé par balle, a annoncé la police néerlandaise qui n’exclut pas la piste terroriste.