Des inquiétudes pour l’avenir

Marc Vuillemot a rendu visite aux écoliers hier matin, puis il a exprimé ses doutes sur la capacité de la Ville à maintenir, à l’avenir, les prestations que finance la collectivité en matière d’accompagnement pédagogique.

Si la rentrée s’est déroulée sans anicroche, hier, le maire s’interroge pour l’avenir, et notamment sur la capacité de la municipalité à continuer à s’investir, comme elle fait depuis des années, dans l’accompagnement pédagogique. « Si l’État continue à faire des misères sur le budget des collectivités locales, nous serons peut-être obligés de ne pas remplacer les départs à la retraite des Atsem Faudra-t-il aussi rogner sur l’offre d’activités durant le temps scolaire que propose la Ville (classes de mer, classes vertes, classes patrimoniales…) et qui ont concerné   élèves l’an dernier ? Quid de la pérennité de toutes les offres volontaires

que nous finançons sur le temps périscolaire (les activités pédagogiques durant les garderies, les écoles municipales de sport, les centres aérés) ? Rien que l’encadrement des enfants durant la pause méridienne mobilise toute l’année près de  agents, soit un coût annuel global pour la ville de , millions. Et les dotations aux coopératives scolaires, qui représentent plus de   € / an ? Historiquement, l’implication de la Ville dans l’accompagnement à la scolarité va bien au-delà de ses obligations légales. Mais pour combien de temps encore ? », s’interroge Marc Vuillemot. 1. Agent territorial spécialisé des écoles maternelles