Violences sexuelles : des chiffres alarmants
Le nombre des violences sexuelles enregistrées par les forces de l’ordre a bondi depuis le début de l’année, avec une hausse de 23,1 % sur les sept premiers mois, a indiqué, hier, le ministre de l’Intérieur, évoquant un mouvement de libération de la parole. Les services de police et gendarmerie ont enregistré 27728 faits de violences sexuelles contre 22533 au cours des sept premiers mois de 2017, selon les chiffres fournis par Gérard Collomb lors d’une conférence de presse. Depuis le début de l’année, ils ont notamment enregistré 3 357 faits de harcèlement sexuel de plus qu’en 2017. « C’est clair que le mouvement que nous avons connu permet de libérer la parole », a commenté Gérard Collomb. Les accusations de harcèlement sexuel, agressions sexuelles et viol qui ont visé le producteur américain Harvey Weinstein en octobre 2017 ont déclenché un vaste mouvement antiharcèlement #MeToo dans le monde. Ce mouvement a fait chuter des dizaines d’hommes de pouvoir accusés d’abus sexuels dans tous les milieux. Gérard Collomb a rappelé le lancement, en octobre, d’une plateforme de signalements des violences sexuelles et sexistes. « Nous savons qu’en termes statistiques, cela conduira à une augmentation des chiffres. Mais ce qui compte, c’est bien évidemment de faire changer la réalité », a-t-il déclaré. Le ministre avait expliqué un peu plus tôt, sur BFMTV, que grâce à cette plateforme « les femmes pourront déposer de manière anonyme, de manière à ce qu’on puisse effectivement commencer l’enquête sans qu’elles soient obligées d’aller au commissariat avec le regard désapprobateur de l’environnement ». Selon Gérard Collomb, qui, dans un exercice inédit depuis son arrivée à Beauvau, a détaillé des chiffres de la délinquance, les cambriolages sont, par ailleurs, « nettement orientés à la baisse » depuis le début de l’année, avec une diminution de 6,2 %. Il s’agit de « la plus forte diminution enregistrée depuis dix ans » tant en zone de compétence police que gendarmerie. Quant au nombre d’infractions pour usage de stupéfiants, il a progressé de 1,5 % au plan national. A la demande du président Emmanuel Macron, un plan de lutte contre les stupéfiants doit être présenté dans «les prochains mois », a précisé M. Collomb.
Le Conseil constitutionnel valide l’essentiel de la loi asile-immigration
L’essentiel du projet de loi asile-immigration, notamment l’allongement de la durée de rétention, les conditions d’acquisition de la nationalité à Mayotte et le cadre du délit de solidarité, a été validé par le Conseil constitutionnel. S’agissant de la réduction des délais pour déposer une demande d’asile ou la possibilité de mener certaines audiences par vidéo sans recueillir le consentement de l’intéressé, objets de la saisine des sénateurs socialistes et des groupes de gauche de l’Assemblée nationale, ils ont été validés par les Sages du Palais-Royal.
Castaner n’est pas candidat à la mairie de Marseille « à l’heure qu’il est »
Le patron de La République en marche a déclaré, hier, ne pas être « à l’heure qu’il est » candidat à la mairie de Marseille, au centre de nombreuses spéculations depuis que Jean-Claude Gaudin a annoncé qu’il ne briguerait pas un cinquième mandat en . « Ce n’est pas l’actualité aujourd’hui, le maire de Marseille n’a pas démissionné », a déclaré Christophe Castaner sur France Bleu Provence. « Je suis trop attaché à cette région et à Marseille pour dire “il faut traiter la candidature de la République en Marche par-dessus l’épaule et ne pas s’y intéresser”. Donc évidemment, je m’y intéresse, mais je ne suis pas candidat à la mairie de Marseille à l’heure qu’il est, devant vous, parce que je suis dans l’action », a-t-il ensuite ajouté.
Parcoursup : « un peu plus de bacheliers sans affectation » selon la ministre Vidal
Il restait, hier, « un peu plus de bacheliers sans affectation » inscrits sur la plateforme d’entrée dans les études supérieures Parcoursup, a indiqué, hier, la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal sur RMC/BFMTV, alors que s’est achevé la phase principale de la procédure la nuit dernière. Parcoursup se poursuit jusqu’au septembre, date de clôture de la phase complémentaire, qui recense toutes les places ( actuellement) encore disponibles dans les études supérieures.