Dijon, les doigts dans la peinture
Les Dijonnaises ont été sauvées de la banqueroute par le club de basket.
Place forte du handball féminin hexagonal, Dijon a pourtant failli disparaître l’hiver dernier. La faute à une situation financière désastreuse (certaines sources évoquent un déficit de 300 000 euros, dont une grosse partie reste à apurer) et une pénalité de cinq points au classement. Mis devant le fait accompli, le président d’alors, Gille Poissonnier, choisissait de
s’éclipser par la petite porte. Ébranlé sur ses bases, Dijon a été sauvé des eaux par... la JDA, le club de basket de la ville. Actionnaire majoritaire à 87 %, la Jeanne d’Arc Dijon a désormais les mains libres concernant la destinée de Christophe Maréchal et ses joueuses. Tout comme celle du club masculin, d’ailleurs. Et la priorité de Thierry Degorce, nouveau président, est tout autant d’apurer la dette que de maintenir Dijon en LFH. Les play-offs ? Ils viendront dans un second temps du projet de la JDA, qui souhaite réunir les trois clubs (basket et handball) sur une même zone de la ville.
Un été très calme
Ceci explique donc l’intersaison calme au niveau des transferts en Bourgogne. Le départ surprise de Skolkova pour Nice a été compensé par l’arrivée de Dazet (Besançon). L’autre arrivée notable est le prêt pour un an de la pivot Fehri (Paris 92). Paulsen, Deroin et Rysankova sont, elles, parties, laissant seulement trois professionnelles sur la base arrière (Kpodar, Moretto, Dazet). Pour décrocher le maintien, objectif unique du club, la confiance a été donnée aux joueuses du centre de formation. Pas sûr que cela suffise...