«Il ne faut rien lâcher »
Le pilote habite au Luc depuis 1993. Il a accepté de nous parler de son parcours.
Comment en êtes-vous venu à piloter le Dragon ?
J’ai suivi un parcours qu’on pourrait qualifier de “classique”. Je suis rentré à l’armée, j’ai terminé mon instruction et j’ai été pilote de Puma. Finalement, c’est une opportunité de carrière.
Cela n’a jamais été un rêve de gosse pour vous ?
Quand j’y repense, si. Mais cela faisait partie de ces rêves que l’on croit inaccessibles. J’ai fait du sport aussi, quand j’étais jeune. Je me voyais footballeur professionnel. Mais ça n’a pas marché. Je me suis donc tourné vers l’aéronautique. J’ai tenté le concours et... Ça a marché ! J’ai donc intégré l’école des pilotes. Et en termes de formation, ce n’est jamais fini...
C’est-à-dire ?
Chaque année, on a des stages de remise à niveau. Et c’est normal. Il y a toujours des choses à apprendre, à améliorer. Ce métier, c’est comme des études prolongées.
Qui monte avec vous dans l’hélicoptère ?
Il y a toujours un mécanicien opérateur de bord, un médecin et un infirmier. Parfois, nous embarquons aussi un secouriste spécialisé dans le sauvetage en milieux périlleux.
Un conseil pour ceux qui rêveraient de devenir pilote ?
Mon conseil, c’est qu’il ne faut rien lâcher. Il faut être volontaire et en bonne forme physique.