« Une des dernières grandes oeuvres de mon grand-père »
Pierre Vasarely, responsable de la fondation Vasarely
Président du conseil d’administration de la fondation Vasarely, créée en 1971 à Aix-en-Provence par le peintre pour assurer la pérennité des oeuvres, Pierre Vasarely nous livre quelques détails sur la fresque de l’hôtel de ville.
Quel est votre regard sur cette oeuvre ?
Je la connais très bien car j’ai, à l’époque, participé à sa réalisation aux côtés de mon père Yvaral et de mon grand-père Victor. C’est, en quelque sorte, une oeuvre réalisée à trois, même si j’étais davantage en charge de la partie administrative et des contacts avec la ville et les architectes ; j’avais alors ans. Toujours est-il que, quand cette proposition nous a été formulée par la municipalité, dans l’esprit de donner une autre image de la ville, nous avons trouvé intéressant de s’intéresser à ce bâtiment qui avait un pignon aveugle dont l’habillage n’avait pas été pensé.
En quoi cette oeuvre est unique ?
Vasarely a réalisé des centaines d’oeuvres dans des lieux privés et publics, mais celle-ci est la plus haute. Elle est aussi unique car c’est la seule réalisée dans ce matériau et avec cette composition. C’est également une des dernières grandes oeuvres réalisées par Victor Vasarély.
Quelle pourrait être sa valeur ?
C’est très difficile de répondre. Elle est tellement particulière, puisque faite sur mesure et répondant à une thématique. On peut penser que sa valeur est inestimable, d’autant qu’on imagine difficilement qu’elle puisse être démontée un jour pour être vendue.