TEST «À Mayol, ça va être fantastique»
Grâce au soutien de la Ville de Toulon, au savoir-faire de la Ligue Sud Paca (ex-comité Côte d’Azur), et à l’implication de la commission médicale du professeur José Gadéa, le dossier toulonnais avait séduit et remporté l’organisation du premier match de la première tournée jamais effectuée par les redoutables rugbywomen néo-zélandaises, les «Black Ferns ». Une affiche de rêve, le 9 novembre prochain, entre les Françaises, qui ont remporté cette année le Grand Chelem, et les « fougères noires » championnes du monde. Une délégation de la FFR a fait le déplacement, jeudi, pour évoquer l’organisation et le séjour de l’équipe de France pendant une semaine et demie à Toulon et dans ses environs. Accompagnée de la chef de la délégation Laurence Benoîts, la manager des Bleues Annick Haynaud évoque l’événement.
Quels sont vos objectifs ?
Déjà, être le plus performant possible. On a du mal à se situer. On ne connaît pas notre valeur face à cette équipe redoutable. Aucune joueuse de l’équipe de France n’a rencontré les « Black Ferns ». Nous avons beaucoup de références face aux Anglaises, mais là, c’est l’inconnu… Après cette rencontre, nous analyserons la performance de nos joueuses.
Que vous inspire Toulon comme lieu de rendezvous historique ?
Toulon est une terre de rugby. Nous sommes certaines que ce public connaisseur sera derrière nous pour peut-être rentrer dans l’histoire. Et puis l’équipe de France appartient à tous les Français, et c’est bien qu’elle puisse aller jouer dans toutes les régions. Qu’elle participe au développement du rugby français, qu’elle soutienne les équipes locales comme celles de La Valette, Toulon, St-Mandrier…
Quel est le programme des filles ?
Une trentaine de filles seront en stage à Marcoussis du octobre au novembre. Puis les sélectionnées partiront pour le Var. Les « Blacks » sont fortes partout : dans les plaquages, le ballon en main, les passes après contact. Il faudra qu’on se concentre sur notre jeu. On doit avancer sans se cadenasser parce que nous jouons les « Néo-Z ». Et avec le public de Mayol derrière nous, ça va être fantastique.