Retour autour de la table pour les élus de la commune
Le conseil municipal de rentrée s’est déroulé sereinement, lundi soir à l’espace Puget. Autour de la scolarité ou du patrimoine, les élus y ont validé presque toutes les décisions à l’unanimité
Les élus ollioulais ont fait leur rentrée, lundi soir à l’espace Puget pour un conseil municipal où la plupart des délibérations ont été adoptées à l’unanimité. La quinzaine de jeunes en service à Ollioules ou dans des communes alentours, présents dans le public, ont ainsi pu avoir un aperçu de ce qu’est la gestion d’une ville.
La charte
Les élus ont validé à l’unanimité la charte varoise pour la commande publique. Un premier point a priori plutôt austère et qui pourtant veut démontrer l’attachement des collectivités locales à leur tissu économique. « Le but est de faire en sorte que malgré un code des marchés publics touffu et complexe, nous puissions rendre accessible la candidature des très petites et moyennes entreprises », a expliqué le premier magistrat. Rappelant que les collectivités locales représentent 70 % de la commande publique, le maire a assuré qu’il s’agit d’être « un levier pour le tissu économique local »:« Se lamenter sur le dépôt de bilan de petites entreprises et ne rien faire n’est pas très constructif ! »
Les votes «contre»
Les « accrocs » à cette séance consensuelle sont venus de quatre délibérations Autour de la table du conseil municipal, les élus de la commune se sont penchés sur une vingtaine de délibérations. Seuls quatre ont dû compter les voix contre. Celles des opposants Jean-Pierre Rey et Régis Brun .
concernant les participations financières – fonctionnement ou frais de demipension – aux écoles privées. En tout, plus de 90 000 euros sont accordés à l’externat Saint-Joseph (qui compte 138 petits Ollioulais) et près de 50000 à l’école Sainte-Geneviève (75 enfants résidants dans la commune). «Chaque année, on augmente le tarif de la cantine des écoles publiques et on augmente les participations aux écoles privées », a réagi Régis Brun, de l’opposition de gauche. « Légèrement », lui a répondu dans les deux cas Robert Bénéventi. Puis de poursuivre : « La loi nous autorise à apporter ces aides, qui permettent de laisser la liberté aux
familles, qui sinon ne pourraient pas, de choisir le privé. » L’édile à également expliqué que « construire une école pour accueillir ces enfants représenterait trois fois ce montant ». « On n’est pas contre le privé, mais on ne veut pas que la sphère publique l’alimente », a tempéré Jean-Pierre Rey, également dans l’opposition. Avant de voter contre à quatre prises.
Le truc en plus
C’est une autre délibération concernant l’éducation qui a ramené l’unanimité à la table des élus. Celle qui valide la prime pour les bacheliers. « J’ai instauré ce système lorsque j’ai été élu en 1998 »,a
rappelé le maire. Alors pour marquer les vingt ans du dispositif, l’assemblée a accepté d’augmenter le montant de cette aide « pour s’inscrire dans l’enseignement supérieur » de 190 à 200 euros.
La bonne nouvelle
Avec le transfert de la compétence « eau » de la Ville à la Métropole, les comptes suivent. Sauf cette provision de plus de 600 000 euros, «sur laquelle le précepteur nous a alertés ». Une provision dont Robert Bénéventi a indiqué qu’elle date tellement que sa vocation n’est plus très claire. Elle trouvera en revanche son usage dans les finances de la commune, notamment
pour les opérations de rénovation urbaine.
Les petits noms
Certes, on l’appelle déjà ainsi, mais, désormais, ce sera son nom officiel. Une délibération a en effet validé le nom du rond-point de la Coopérative, sur la RDN8. Dans le même temps, la Ville poursuit sa «mise à l’honneur des ordres nationaux », en baptisant le giratoire de la RD206, au niveau de l’école Simone-Veil, rond-point de l’Ordre-des-Palmes-académiques. « Le prochain, a souligné le maire, devrait rendre hommage à l’Ordre du mérite agricole. » La commune s’est engagée, un peu plus, pour le patrimoine. Et elle l’a fait sous les yeux de Raoul Decugis, dont l’association Les Chemins du patrimoine a cessé de fonctionner en . Ce qui n’a pas empêché son président de poursuivre l’entretien de différents sites avec des volontaires. Lundi, la municipalité, « consciente de la richesse de ce patrimoine », a décidé de prendre le relais. Four à chaux de La Ripelle, télégraphe de Chappe (photo ci-dessous), source du Labus ou encore fontaine du Mascaron… « Raoul Decugis voulait être rassuré et savoir que tout son travail n’allait pas retomber dans l’oubli », a expliqué le maire.