L’urbanisation au Plan anime les débats au conseil
L’opposition était en verve, lundi soir, pour la rentrée du conseil municipal. Sur 25 points à l’ordre du jour, un a été rejeté, un autre ajourné, un dernier n’a obtenu qu’une majorité relative
Les élus d’opposition ont une nouvelle fois dénoncé une « urbanisation galopante » du territoire, lors du conseil municipal de rentrée, lundi soir. « Le problème n’est pas de construire du logement: c’est de voir que les logements classiques sont livrés avant les logements sociaux », relevait Florent Cadenel, à l’heure de se prononcer sur la contraction d’un Projet urbain partenarial (PUP) entre la commune et la SARL Socorea pour l’extension de réseau électrique sur une parcelle située en zone UC du plan local d’urbanisme (1). «C’est effectivement le cas au Plan, admettait la maire Nicole Boizis, mais il ne devrait pas y avoir ce type de retard dans les autres projets. » Un second projet, devant lier la commune à la SCI Les Tamaris, a été ajourné pour mauvais adressage. Pour les élus d’opposition, l’urbanisation de la commune est « galopante ».
Plan-du-Castellet). «On arrache des vignes pour donner ensuite aux zones bétonnées des noms de cépages (Clairette, Cinsault, Grenache) », raillait Sophie Long avant de s’abstenir. Les élus ont rejeté de concert une procédure de déclaration d’utilité publique (DUP) réclamée dans le projet d’élargissement du chemin de la Régie (11 voix contre et 7 abstentions). Un sens unique semblerait être la meilleure solution : «A l’époque on m’avait ri au nez et traité de folle », rappelait Madame le maire.
Lidl s’implante dans la zone du Plan
L’implantation d’un centre commercial (Lidl) dans la zone du Plan a clos la séance (3 contre et 2 abstentions). « La Ville cède cette parcelle (1888 m2) à un très bon prix (500 000 euros). Seul le groupe Lidl s’est montré à la hauteur de nos exigences, en particulier pour intégrer cette grande surface sans dénaturer le paysage. Quarante emplois vont être créés. Les administrés seront moins forcés de s’éloigner pour faire leurs courses» , précisait le premier adjoint Jean-Paul Hussié. 1. En contrepartie de ces travaux, à la charge du professionnel (31 577 eurosTTC),laVille s’est engagée à exonérer l’entreprise de six années de taxe d’aménagement.