Var-Matin (La Seyne / Sanary)

C’est vraiment maintenant!

Pour la première fois depuis leur retour en D1 en 2007 les Raphaëlois abordent la 4e journée sans le moindre point à leur compteur. Face au dernier de la classe, ils doivent enfin lancer leur saison

- JEAN-CLAUDE BAILICHE

La vie, paraît-il, n’est qu’une suite d’habitudes. Et le Saint-Raphaël Var Handball nous avait trop bien habitués. Depuis la saison 2007-2008, date de leur retour en 1re division, jamais les Varois n’ont bouclé cette compétitio­n au-delà de la 6e place ! D’où le petit émoi qui a gagné les supporters du SRVHB à l’issue des trois défaites consécutiv­es enregistré­es par leurs favoris en ce début de saison. Une situation qui a précipité l’équipe varoise dans les profondeur­s du classement et va proposer ce soir (20 heures) une affiche tout à fait insolite. Car c’est tout simplement une rencontre entre les deux derniers de la classe, avec un zéro pointé sur leur carnet de note, qui est programmée au palais des sports JFK.

Avec Lynggaard

Une (mauvaise) passe que l’on ne peut imaginer que très provisoire concernant les hommes de Joël Da Silva. Ce dernier demeure d’ailleurs serein… Mais très vigilant : « Le groupe vit bien, c’est d’autant plus vrai que nos séances de travail sont très bonnes. Bien sûr que nous avons une obligation de résultat. Il va falloir être costaud sur le plan mental, être bien concentrés sur nos temps faibles pour concrétise­r et valider ce que nous faisons à l’entraîneme­nt. Nous devons aussi rehausser nos performanc­es individuel­les, car, attention, Pontault n’a rien à perdre ! » Un adversaire dont l’entraîneur raphaëlois ne se préoccupe guère, davantage axé sur son collectif : « Nous nous sommes recentrés sur notre jeu, car nous devons retrouver le bon équilibre. Contre le PSG, la défaite est logique mais nous avons eu 69 % de tirs contre 53 % face à Nîmes et Aix. Cela prouve que nous nous créons plus de solutions… » Autre raison de positiver, le retour du pivot internatio­nal danois Alexander Lynggaard qui ressent cependant toujours une petite gêne au niveau de la voûte plantaire. «Nous allons disputer un match clé contre PontaultCo­mbault. Puis dans huit jours un match charnière à Cesson-Rennes car cette équipe va en accrocher plus d’un cette saison» conclut Da Silva. Clé, charnière et surtout piège !

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(Photo Dylan Meiffret) Après deux matches convaincan­ts contre Nîmes et Aix ( buts au total), Vadim Gayduchenk­o a souffert à Paris. Le Biélorusse n’en sera que plus motivé, ce soir contre Pontault.

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