RAID AMAZONES AU SRI LANKA DU AU OCTOBRE En route pour l’aventure!
La Valettoise Laëtitia Soriaux s’envolera le 10 octobre pour le Sri Lanka dans l’idée de vivre une expérience, sportive et humaine, hors du commun. Dépaysement et émotion garantis !
C’est l’aventure d’une vie. Un défi hors norme. Le 10 octobre, après avoir grimpé dans un Flixbus pour ne pas risquer d’être bloquée dans une grève des transports, Laëtitia Soriaux débarquera à Roissy. Là-bas, elle retrouvera la majeure partie des 370 concurrentes de la 19e édition du Raid Amazones, pour être transférée, en avion, vers Colombo, la capitale du Sri Lanka. L’idée est née il y a quelques mois. La Valettoise de 41 ans voit passer l’information sur les réseaux sociaux. « Je suis fan de sport, j’aime voyager. Je me suis dit qu’il fallait que je le fasse. À mon âge, c’était le bon moment. » Via l’organisation, elle est mise en relation avec d’autres femmes intéressées par l’aventure. C’est ainsi qu’elle «rencontre » Isabelle, de Nancy, et Dominique, de Strasbourg, avec qui elle formera d’ici quelques jours l’équipe « Dosati ». Isabelle est venue passer deux jours dans le Var, « mais on va vraiment se découvrir là-bas, précise Laëtitia. « profiter, se dépasser et relever le défi ».
Ça fait aussi partie du challenge : par rapport à des équipes qui se connaissent, nous, on va devoir apprendre à s’adapter les unes aux autres ».
« Sortir de ma zone de confort»
Avant d’épingler leur dossard numéro 118, qui les unira pour dix jours, les trois aventurières ont ainsi effectué leur entraînement chacune de leur côté. Sportive, et notamment adepte et pratiquante de boxe anglaise, la Valettoise n’a pas chômé sur les bords de la Méditerranée.
Du crossfit, des distances de course à pied rallongées, des cours de canoë, d’autres de tir à l’arc – à l’Arc club toulonnais... Comptable dans un bureau d’études, Laëtitia a posé quinze jours de congés pour peaufiner sa préparation. Pas en quête d’une performance extraordinaire, pour elle qui n’a «vraiment pas pour objectif d’être sur le podium ». Simplement l’envie de « profiter, se dépasser, finir les épreuves avec mes coéquipières, dans des conditions particulières. C’est vraiment un beau défi à relever, au niveau du sport, mais aussi de la solidarité. Ça va me sortir de ma zone de confort. » Il y aura aussi ces paysages extraordinaires. Ces activités typiques. Ces rencontres avec les populations locales. « Je m’attends à vivre beaucoup d’émotions» , acquiesce-t-elle. Quelques larmes, elle en versera sans doute aussi au moment de boucler sa valise et d’embrasser son mari et ses deux pitchounettes, Maëlyne et Kaëlia, 10 et 6 ans, de qui elle n’a jamais été séparée aussi longtemps. « La petite, je la prépare psychologiquement, sourit-elle. C’est sûr, ça va être un peu dur, mais c’est le bon moment. » Et puis ça promet de sacrées retrouvailles pour la petite famille, autour de photos et de souvenirs inoubliables.