JOURNÉE, MONTPELLIER - TOULON) « L’obligation de mieux faire »
Hugo Bonneval n’apparaîtra pas, une fois de plus, sur la feuille de match ce soir à Montpellier. Mais l’arrière reste concerné par l’avenir de son club
L «e poste de 15, c’est un chantier » reconnaît Patrice Collazo qui a essayé différentes possibilités (Bonneval, Placid, Nakosi) depuis le début de saison avant de lancer Smaili aujourd’hui. À ce jour, le manager n’a pas trouvé la formule qui gagne. En tout cas, Bonneval ne semble pas en faire partie. L’international tricolore n’a pas su (ou pu) s’inscrire dans la durée « J’ai joué en début de saison (le Racing 92, Pau puis Agen) mais je n’ai pas été très bon. Si j’ai de nouveau la chance de jouer, j’essaierai de mettre les choses en ordre. J’ai eu du mal en début de saison. J’ai renchaîné de suite mais ce n’est pas une excuse. »
C’est une année de Coupe du monde. Cette situation vous met-elle une pression supplémentaire ?
Avant de penser à l’équipe de France, il faut d’abord jouer ici en club. On ne doit pas brûler les étapes. Le fait d’avoir une Coupe du monde, qui reste quelque chose d’exceptionnel, à disputer donne une envie supplémentaire. Après il ne faut pas brûler les étapes. Pour l’instant, ona assez de boulot à penser pour ce week-end. On ne peut pas tout regarder.
Comment voyez-vous ce match contre Montpellier ? C’est notre deuxième déplacement consécutif. On ne parvient pas à enchaîner. On est conscient de la situation. On est dans l’obligation de mieux faire. On a des consignes à suivre. Mais ce n’est pas Patrice (Collazo) ni Titi (Tillous-Borde) ni Juan
(Fernandez Lobbe) qui jouent le week-end venu. Montpellier, on sait que c’est très costaud. Ils sont
solides sur les fondamentaux avec notamment Goosen qui peut faire beaucoup de choses. Il nous
appartiendra de ralentir les premiers temps de jeu sinon on va se faire rouler dessus. Si on laisse Montpellier dans l’avancée, il déroule.
Le groupe est confronté à un problème de confiance ?
Les coaches, et nous tous, on essaie d’emmener de l’envie. On connaît tous la longueur de la saison. Il y a deux championnats. Si on finit dans les , on est dans le bon wagon. Après les cartes sont redistribuées. À nous de progresser, d’emmagasiner des choses positives. À Clermont, tout n’était pas à jeter. À nous de signer une prestation aboutie.
Ramener un point de bonus serait-il déjà un bon résultat ?
Si on n’y va pas pour gagner, autant ne pas monter dans le bus. Après, l’important sera de voir ce dont nous sommes capables de mettre en place. Face à une belle équipe, à nous de nous donner les moyens pour bien faire.
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Si on laisse Montpellier dans l’avancée, il déroule ”