Cette fois, c’est la bonne

Affichant porte close depuis  et rachetées en  à la Ville par Toulon - Provence Méditerranée, les halles Raspail ne sont pourtant pas restées sans projets depuis toutes ces années. Dès leur fermeture, l’idée d’en faire une salle d’exposition et d’accueil avait été envisagée. S’en est suivie, la possibilité d’y créer une maison de l’étudiant, dans un quartier où devaient aussi prendre place des logements étudiants. Si ces derniers ont bel et bien été bâtis du côté de l’îlot, la maison de l’étudiant, elle, a finalement été installée place Baboulène. Plus tard, en , alors que les derniers déblaiements étaient effectués à l’intérieur des halles, TPM annonçait vouloir y faire une médiathèque et un espace culturel, à l’horizon . En fin de compte, après que le terrain s’est «libéré», c’est l’ancien site de l’hôpital Chaculet qui sera choisi pour accueillir cette structure. Un chantier actuellement en cours et qui doit être livré à la rentrée . Plus récemment, c’est le projet d’un privé qui semblait tenir la corde, en  : un hôtel, avec bar et espace culturel. Cette fois, c’est le montage du dossier qui a noué son sort. « Vous imaginez ? Ils avaient fait une souscription ! », lance Hubert Falco. En l’occurrence, une campagne de crowdfunding qui avait rassemblé quelque soixante-dix « petits » investisseurs, pour compléter le financement. Des garanties insuffisantes pour TPM, qui avaient coupé court au projet tout début . Alors pourquoi, cette fois, le projet irait-il à son terme ? « Parce que là, les garanties sont suffisantes. » Financièrement, avec deux groupes d’investisseurs – Altarea Cogedim et Carrefour – solides ; en terme d’exploitation, grâce à l’expertise de la société Biltoki, dont l’expansion se mesure désormais au niveau national ; mais aussi en ce qui concerne la pérennisation du projet. Rendez-vous est donc donné courant  pour l’ouverture des halles nouvelle génération.