Le numérique décortiqué pour les lycéens
Pour la Fête de la science, six classes de lycéens de Toulon et La Seyne ont participé à des ateliers pratiques. Thème de cette année : reconnaître les rumeurs et les « fake news». Instructif
C’est dans le cadre de la Fête de la science que six classes de lycéens ont planché sur «Entre idées reçues, informations et fake news » ,hier,àla Maison du numérique et de l’innovation. Ils venaient des lycées Bonaparte et Dumont d’Urville de Toulon et de l’institut Sainte-Marie de La Seyne. Baignés dans des informations qui arrivent tous azimuts, les adolescents ne sont pas toujours capables de différencier ce qui relève d’une information vérifiée de ce qui n’est qu’une rumeur. C’est en ce sens que Guillaume Pérocheau, enseignant-chercheur à l’Isen (Institut supérieur d’électronique et du numérique), a organisé un atelier très suivi. « Pour motiver les élèves, j’ai créé deux espaces : le vrai et le faux. En fonction des affirmations que je projetais au tableau, les lycéens devaient se ranger d’un côté ou de l’autre », explique-t-il. «On se rend compte que la frontière est ténue entre vrai et faux et que, très souvent, ils manquent de recul pour juger correctement d’une information ».
Sujet d’actualité
Cette journée très instructive (au thème on ne peut plus d’actualité) était organisée en partenariat avec plusieurs établissements et organismes toulonnais: l’école Kedge, l’université de Toulon, l’Isen, TVT Innovation et le réseau Entreprendre. Les ateliers étaient précisément nommés: le concept de digital, la rencontre avec un entrepreneur du numérique, la réflexion sur l’image et une immersion dans la vidéo et le monde virtuel. Élèves et intervenants ont donc tordu le cou aux fausses Ateliers sur le numérique à l’occasion de la Fête de la science.
rumeurs qui proviennent souvent des réseaux sociaux, parfois de pseudospécialistes mais aussi de
« vrais-faux médias improvisés ». Pour ces lycéens, dont beaucoup veulent travailler dans le monde de la communication, les ateliers étaient précieux. Et sûrement marquants. «Nous sommes en Terminale économie et apprendre à démêler le vrai du faux dans tout ce qu’on entend était intéressant. On a appris que certains statuts Facebook étaient faux, tout comme des informations parues dans des messages. L’importance des sources paraît évidente !»