Var-Matin (La Seyne / Sanary)

DE FINALE, SAINT-RAPHAËL - MASSY) Et on dit Massy qui?

Les Raphaëlois n’ont fait qu’une bouchée des pensionnai­res de Proligue hier pour s’ouvrir sans difficulté la porte des quarts de finale d’une coupe qu’ils convoitent évidemment

- LAURENT SEGUIN

À Saint-Raphaël, Palais des sports Jean-François Krakowski, Saint-Raphaël élimine Massy 33 à 24 (20-11) Arbitres : Yann Carmaux et Julien Mursch. Spectateur­s : environ 1 500 SAINT-RAPHAËL. Gardien : Demaille (20 arrêts dont 2 jets de sept mètres). Buteurs : Caucheteux (7/7, dont 2/2 à sept mètres), Eponouh (6/11), Trottet (6/7, dont 1/1 à sept mètres), Barachet (4/4), Jurka (2/3), Dipanda (1/1), Sarmiento (1/1), Mapu (1/1), Lynggaard (1/2), Kolakovic (1/8), Toto (1/1), Vigneron (1/2), Demaille (1/1). Exclusions temporaire­s : Caucheteux (18e), Kolakovic (34e, 43e et 58e), Mapu (44e). Exclusion : Kolakovic (58e). MASSY. Gardien : Huyghe (5 arrêts) et Poirier (5 arrêts). Buteurs : Aguilar (5/8), Pirani (5/7, dont 0/1 à sept mètres), Lamy (3/6), Conta (3/4), Cramoisy (3/7), Reault (2/4, dont 0/1 à sept mètres), Brkljacic (1/4, dont 0/2 à sept mètres), Portet (1/3), Krepa (1/1). Exclusions temporaire­s : Aguilar (42e) et Cramoisy (44e).

TSAINT-RAPHAËL - MASSY : -

rente secondes. C’est en tout et pour tout le laps de temps durant lequel les pensionnai­res de Proligue (la seconde division du handball français) auront mené hier au tableau d’affichage du Palais des sports de Saint-Raphaël. Alors oui, on pourra toujours dire que ces joueurs de Massy ont ouvert le score à la première minute. Mais après l’égalisatio­n d’Alexander Lynggaard trente secondes plus tard, on a très vite su, et comme on le pressentai­t, que Massy ne pourrait pas exister. « Dès le début, on a voulu leur faire comprendre

qu’il n’y aurait pas la place, expliquait d’ailleurs Adrien Dipanda après le succès de son équipe. C’est le genre de match qu’il faut prendre par le bon bout», poursuivai­t le capitaine du SRVHB. Un capitaine évidemment tout sourire à l’idée de retrouver l’équipe de France, jeudi à Aix-en-Provence, mais sans doute aussi satisfait du devoir accompli par ses partenaire­s, qui n’auront effectivem­ent pas laissé planer le moindre doute sur l’issue de ce huitième de finale de coupe de la Ligue. Et comment tergiverse­r quand, après seulement six Avec six buts et des extensions façon Luc Abalo, le jeune David Eponouh ( ans) minutes de jeu, trois de vos cadres (Caucheteux, Jurka et Barachet) ont déjà signé un doublé ? Comment trembler quand votre adversaire est déjà relégué à six longueurs au moment où son entraîneur pose son premier

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temps mort (8-2, 7e) ?

Dipanda, heureux de « voir les jeunes »

Non, il n’y avait définitive­ment pas de place pour céder au doute hier. À l’image, d’ailleurs, de cette classe biberon du SRVHB pleine d’aplomb, qui n’a pas hésité une seule seconde pour prendre ses responsabi­lités. On pense notamment à cet épatant David Eponouh, auteur d’un triplé dès son entrée (14-7, 15-7 et 16-7), ou encore à Alexian Trottet, redoutable d’efficacité au tir (6/7). « Ça fait plaisir de voir les jeunes joueurs s’exprimer, concluait d’ailleurs Dipanda hier. C’est bon de les voir s’illustrer en match pour reproduire ce que l’on voit d’eux tous les jours à l’entraîneme­nt », lâchait le capitaine quelques instants après la qualificat­ion et le dernier but de la partie, inscrit par… Massy. Car oui, on pourra toujours dire que les pensionnai­res de Proligue ont ouvert la marque. On pourra toujours dire aussi qu’ils l’ont refermée. Mais à part ça, très franchemen­t…

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Huitième de finale a régalé le Palais JFK, hier.
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(Photo Laurent Martinat)

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